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Le piège Yann Moix ou comment la société nous demande de nous justifier de vieillir

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« Ça ne me dégoûte pas, ça ne me viendrait pas à l’idée. Elles sont invisibles. Je préfère le corps des femmes jeunes, c’est tout. Point. Un corps de femme de 25 ans, c’est extraordinaire. Le corps d’une femme de 50 ans n’est pas extraordinaire du tout. »

Voilà les propos tenus par Yann Moix dans une interview donnée à Marie-Claire et publiée le 4 janvier dernier. Epargnez-vous d’aller lire la suite, en voici un résumé : Yann Moix, 50 ans, nous explique qu’il ne bande que devant les femmes asiatiques de moins de quarante ans, et plus particulièrement celles autour de 25 ans, car plus c’est jeune plus c’est frais, et que la peau du fessier qui pendouille ne l’enchante pas du tout. Bon.

Non seulement Monsieur Moix a-t-il affirmé avoir une « préférence personnelle » pour les jeunes femmes, mais il s’est senti obligé pour se justifier en stigmatisant les femmes plus âgées, de les qualifier plus que négativement. Evidemment, ce torchon publié la fleur au fusil a beaucoup fait réagir : actrices, autrices, journalistes, ou bien la toute venante, beaucoup de femmes sont montées au créneau, et de nombreux hommes aussi. Si les propos de Yann Moix sont déjà plus que problématiques et révèlent un sexisme, un jeunisme ainsi qu’une exotisation sociétale des femmes asiatiques, les réponses qui ont suivi méritent elles aussi qu’on prenne le temps de soulever leurs incohérences et maladresses.

De Colombe Schneck, journaliste et réalisatrice de documentaire de 52 ans, qui poste une photo de ses fesses rebondies, à Elle qui publie un classement de « 35 femmes de plus de 50 ans ultra badass qui n’ont pas besoin de Yann Moix », nombreuses sont les voix qui se sont élevées pour prouver que les femmes de 50 ans sont toujours belles. Justement, c’est cette volonté de prouver que les femmes ne sont pas belles seulement à 25 ans qui pose soucis : pour Elle, les femmes de son classement sont « badass » car elles ont 50 ans ou plus et font de la concurrence à leurs collègues plus jeunes. Monica Bellucci, Jennifer Aniston, Halle Berry, Jane Fonda sont toutes magnifiques et ne ressemblent que de très loin à la ménagère lambda dont le corps porte peut-être plus durement les traces de 50 ans de travail, d’enfants, de maladies ou de toutes autres épreuves de la vie qui font qu’inévitablement on finit par avoir le téton moins frétillant. En justifiant que les femmes plus âgées sont toujours belles et en prenant l’exemple de mannequins, d’actrices ou de journalistes gâtées par la nature, ce sont toutes les autres femmes de 50 ans, celles qui sont ordinaires, ma mère, mon futur moi qui n’aura peut-être pas l’occasion de maintenir sa fesse galbée, qui sont laissées de côté. Une fois de plus, c’est la société patriarcale qui objectifie le corps féminin et décrète que les femmes doivent être belles, minces, et surtout ne pas vieillir qui gagne. Cette même société nous oblige, nous femmes, à nous justifier de nos possibilités de repousser notre date présumée de péremption.

Attention tout de même. Il n’est pas question ici d’accuser les femmes qui ont posté des photos de leurs corps ou partagé les photos de Julia Roberts d’avoir mal réagi ou de desservir la cause du féminisme et de leurs consœurs moins bien dotées physiquement. Contrairement à cet article plutôt radical de Slate écrit par, roulement de tambour… un homme, je ne crois pas qu’il faille accuser ces femmes de « montrer tout l’inverse » de ce qu’elles veulent défendre. Merci Jean-Marc Proust mais nous n’avons pas de conseils à recevoir de vous sur la manière de mener nos luttes. Reconnaître que les femmes de 50 ans peuvent continuer à être conformes aux critères sociétaux de beauté n’est pas mauvais, ces femmes doivent en être fières. Seulement, nous devrions aussi, à l’image d’autres réactions telles celle de Valérie Trierweiler et d’autres, souligner que Yann Moix se fait ici le parfait rapporteur de la phallocratie. Une femme n’est ici pas considérée pour ce qu’elle est mais pour ce qu’elle représente visuellement : l’amour, selon notre poète maudit du jour, se traduit dans le fait de pouvoir bander, et pour bander, il faut que le corps soit beau. Qu’en est-il de la personnalité ? De l’intelligence quelle qu’elle soit ? Niet. Les femmes sont une fois de plus résumées à leur physique.

« Je ne suis pas une simple préférence sexuelle. […] Ils avouent être en proie à des idées préconçues façonnées par l’Histoire sur ces milliards de personnes. Dans leur esprit, les « femmes asiatiques » seraient exotiques, douces, souples, arrangeantes, dévouées au bon plaisir de l’homme, comparables à des mignonneries, voire des bibelots comme l’a écrit** l’auteur Pierre Loti à propos de ces femmes d’ailleurs. » – Grace Ly

Autres soucis des propos tenus dans cette interview et des réactions suscitées : si les foules se sont mobilisées pour défendre les femmes, les initiatives pour pointer du doigt le racisme et la fétichisation à l’égard des femmes asiatiques dont fait preuve Yann Moix sont, elles, bien moins nombreuses et relayées. « Je ne sors qu’avec des Asiatiques. Essentiellement des Coréennes, des Chinoises, des Japonaises, a-t-il ainsi déclaré. Beaucoup de gens seraient incapables de vous l’avouer car c’est du racialisme. C’est peut-être triste et réducteur pour les femmes avec qui je sors, mais le genre asiatique est suffisamment riche, large et infini pour que je n’en aie pas honte. » : l’amour et les relations selon Yann Moix c’est le marché, et son panier, il le compose uniquement avec des produit d’Asie de l’Est et du Sud-Est. Vraiment top.

Face aux accusations de racialisme (duquel il se revendique dans le plus grand des calmes d’ailleurs), la clique à Yann Moix s’est élevée : que nenni ! Du racisme de ne vouloir baiser que des asiatiques ? Qu’y a-t-il de problématique à préférer que la personne dans son lit soit une belle panthère couleur ébène ? Ou encore une beauté d’Orient à la peau couleur houmous (oui, on me l’a déjà faite) ? Et bien le souci, c’est que les préférences qu’on croirait individuelles et subjectives ne le sont pas. Tout comme le fait que les petites filles préfèrent généralement le rose au bleu, préférer telle ou telle origine ethnique est socialement conditionné par l’apposition de caractères réducteurs et stigmatisants aux personnes racisées. Vous trouvez que les personnes noires ne sont pas à votre goût ? Et bien ce n’est peut-être pas seulement une histoire de goût mais bien des projections de clichés racistes véhiculés par la société, comme quoi les personnes noires sont comme-ci ou comme ça.

Fondatrice du magazine Koï, Grace Ly l’explique très bien dans une interview-réaction donnée à Elle : préférer les femmes asiatiques et n’y voir aucun souci, c’est les considérer comme des objets, et c’est surtout une projection de clichés racistes comme quoi les femmes asiatiques sont toutes les mêmes, « exotiques, douces, souples, arrangeantes, dévouées au bon plaisir de l’homme ».

Et c’est justement ce dernier cliché qui pèse sur les femmes asiatiques, leur prétendue retenue et passivité, qui révèle un troisième niveau de la problématique Yann Moix : il n’aime pas seulement les femmes jeunes et asiatiques parce qu’elles sont jeunes et asiatiques, mais parce qu’elles sont douces et soumises. Yann Moix, à l’image de nombreux de ses collègues masculins, ne s’intéresse pas aux femmes de son âge, mais bien à celles qui pourraient être leurs filles. S’il n’est pas question de dire qu’il est impossible de vivre une histoire d’amour vraie et saine avec une personne beaucoup plus vieille, il est important de se questionner sur toutes les problématiques de rapport de force que cela soulève. Il est assez commun que la maturité et la confiance en soi viennent avec l’âge, et lorsque Yann Moix sort avec une jeune femme de 25 ans, lui homme médiatisé : dans quelle mesure cette relation est-elle égalitaire ? Dans quelle mesure ces jeunes femmes ne sont-elles pas, comme leur demande le reste de la société, dans une conformation à la position admirative et soumise qu’on leur demande d’adopter par rapport aux hommes « mûrs » ? Ce cliché des jeunes femmes dévouées à un homme pouvant avoir jusqu’à 3 fois leur âge est sans cesse représenté dans les œuvres culturelles, et valorisé : on ne compte pas le nombre de films ou un vieux beau (James Bond ou Woody Allen) vit une histoire passionnelle avec une jeune femme, qu’il finit souvent par jeter après une relation basée sur l’infantilisation. Pourquoi Yann Moix, et ses collègues n’arrivent-t-il pas à être attirés par des femmes fortes de son âge ? Ah, le patriarcat. Ah l’insécurité de la masculinité hégémonique.

Bref, on retiendra que le pauvre Yann Moix s’est un peu rendu compte qu’il n’avait pas à se réjouir de grand-chose au vue de sa situation. « Je n’arrive pas à désirer des femmes de mon âge. Ce n’est pas quelque chose qui est enviable. C’est quelque chose d’assez triste finalement parce que je m’aperçois qu’étant une sorte d’adolescent attardé, je n’ai pas accès à une partie de la vie qui en fait la richesse, qui est de quitter cette obsession du vieillissement du corps, pour accepter toutes les formes de la vie (…) » livre-t-il à TechniKart.

Ecoute Yannou, on ne va pas te plaindre.

Nina Dabboussi

Sitographie utilisée :

L’interview de Yann Moix pour Marie-Claire : https://www.marieclaire.fr/yann-moix-rompre-interview,1291590.asp

La sélection de « 35 femmes de plus de 50 ans ultra badass » par Elle : http://www.elle.fr/Societe/News/x-femmes-de-plus-de-50-ans-ultra-badass-qui-n-ont-pas-besoin-de-Yann-Moix

L’article de Jean-Marc Proust pour Slate culpabilisant les femmes d’avoir réagit comme elles l’ont fait : http://www.slate.fr/story/172005/yann-moix-propos-femmes-jeunes-critiques-reseaux-sociaux?fbclid=IwAR2e4MShGg927K5dUEJb4TPMGNIRvHDtvT5EBrDgWEZXp2CQYF-n-RZYGSw

L’interview de Grace Ly pour elle : http://www.elle.fr/Societe/News/Je-suis-une-femme-asiatique-et-j-en-peux-plus-des-hommes-qui-ne-sortent-qu-avec-des-Asiatiques-3744287

Un article de Sophie Gourion sur le jeunisme sociétal et les réactions face au cas Moix : https://www.toutalego.com/2019/01/yann-moix-le-perroquet-utile-du.html?fbclid=IwAR3rjscCElzEOhfEO83srgAQDZkslKwLNjW-w8VuBfHsqdg1Jpt0KWeG738

Un article de slate à propos du racisme sur les applis de rencontre : http://www.slate.fr/story/166340/racisme-applis-rencontre

Pour aller plus loin sur les sujets de l’exotisation des personnes racisées :

http://www.slate.fr/story/166340/racisme-applis-rencontre

https://www.vice.com/fr/article/d3knbz/la-yellow-fever-nest-rien-dautre-quun-fetichisme-raciste

https://mrsroots.wordpress.com/2014/11/14/beautes-noires-la-femme-noire-et-le-white-gaze/

http://roseaux.co/2017/10/exotisme-exotisation/

Sur le jeunisme, une superbe interview de Sophie Fontanel et de l’acceptation de ses cheveux
blancs : http://www.la-meridienne.info/La-revanche-d-une-blande

Illustrations :
Le tweet de Mona Chollet : https://twitter.com/monachollet/status/1081896960565673985/photo/1?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1081896960565673985&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.francetvinfo.fr%2Fsociete%2Fyann-moix-je-suis-incapable-d-aimer-une-femme-de-50-ans-je-trouve-ca-trop-vieux_3132307.html
Vidéo interview de Julie Hamaïde
(fondatrice du magazine Koï avec Grace Ly) pour France TV Info : https://www.francetvinfo.fr/societe/ca-veut-dire-qu-on-est-des-objets-interchangeables-elle-denonce-les-propos-de-yann-moix-sur-les-femmes-asiatiques_3136925.html?fbclid=IwAR1Z45w1X6iePAQPeNr8MS1yPCYLWKn0hi7wI96k1Dr6pj3mBCdrH8zhvvc

Crédit photo de couverture : Jules Faure

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Martha Stewart : une femme d’affaires inspirante

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Le portrait de Martha Stewart

Martha Stewart est une femme d’affaires américaine qui a créé un empire médiatique et de décoration intérieure, Martha Stewart Living Omnimedia, Inc. Elle est connue pour ses livres, ses magazines, ses émissions de télévision et ses produits sur la cuisine, l’art de recevoir et le bricolage. Voici son parcours exceptionnel et ses conseils pour réussir.

Ses débuts

Martha Stewart est née le 3 août 1941 à Jersey City, dans le New Jersey. Elle est la deuxième de six enfants d’une famille d’origine polonaise. Ses parents étaient tous les deux enseignants, mais son père a ensuite travaillé comme vendeur de médicaments. 

Dès son enfance, Martha Stewart apprend à cuisiner et à coudre avec sa mère.  Elle développe aussi une passion pour le jardinage avec son père.  Elle commence à travailler comme mannequin à l’âge de 13 ans, apparaissant dans des défilés de mode, des publicités télévisées et des magazines. 

Voici une vidéo relatant la carrière de Martha Stewart en anglais :

Elle poursuit ses études à Barnard College, à Manhattan, où elle obtient un diplôme en histoire européenne et architecturale en 1962. Elle y rencontre Andy Stewart, un étudiant en droit à Yale, qu’elle épouse en 1961. Six ans plus tard, après la naissance de leur fille Alexis, Martha Stewart devient courtière en bourse pour la firme Monness, Williams et Sidel. Elle travaille à Wall Street jusqu’en 1972, année où la famille déménage à Westport, dans le Connecticut. 

Son ascension

Après avoir restauré la ferme du XIXe siècle qu’ils avaient achetée, Martha Stewart décide de se consacrer à la cuisine gastronomique, qu’elle s’est enseignée en lisant le livre de Julia Child Maîtriser l’art de la cuisine française. Elle lance une entreprise de traiteur à la fin des années 1970, et se fait rapidement remarquer pour ses menus raffinés et sa présentation créative. En moins de dix ans, Martha Stewart, Inc., devient une entreprise d’un million de dollars qui sert des clients prestigieux et célèbres. 

Martha Stewart se lance ensuite dans le monde de l’édition avec son premier livre, Entertaining, qui devient un best-seller et qui est suivi par d’autres publications telles que Martha Stewart’s Quick Cook Menus, Martha Stewart’s Hors d’Oeuvres, Martha Stewart’s Christmas et Martha Stewart’s Wedding Planner. Sa notoriété grandissante a un impact négatif sur sa vie personnelle, puisque son mariage avec Andy se termine par un divorce en 1990, après une séparation difficile de trois ans. 

En 1991, Martha Stewart, Inc., devient Martha Stewart Living Omnimedia, Inc., avec le lancement de son magazine, Martha Stewart Living. L’empire du style de vie de Martha Stewart s’étend bientôt à deux magazines, une publication de recettes au format poche, une émission de télévision populaire sur le câble, une chronique syndiquée dans les journaux, une série de livres pratiques, une émission de radio, un site Internet et 763 millions de dollars de ventes annuelles au détail. Le 19 octobre 1999, la plus célèbre femme au foyer d’Amérique retourne à Wall Street pour voir son entreprise faire son entrée en bourse au New York Stock Exchange. À la fin de la journée, le prix de chacune des 72 millions d’actions de Martha Stewart Living Omnimedia, Inc. avait augmenté de plus de 95 % et rapporté près de 130 millions de dollars. 

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Élisabeth Borne, la première ministre qui vient de la gauche et de l’écologie

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Le parcours d'Elisabeth Borne.

Élisabeth Borne est la nouvelle première ministre de la France depuis le 16 mai 2022. Elle succède à Jean Castex, qui a démissionné après la défaite de la majorité présidentielle aux élections régionales. C’est la première fois qu’une femme occupe ce poste depuis Edith Cresson en 1991-1992. Qui est cette femme d’État qui a gravi les échelons de la haute fonction publique et de la politique ?

Une polytechnicienne au service de l’État

Née le 18 avril 1961 à Paris, Élisabeth Borne est issue d’une famille modeste. Son père est ouvrier et sa mère est secrétaire. Elle fait des études brillantes et intègre l’École polytechnique en 1980, à une époque où les femmes y sont encore rares. Elle poursuit sa formation à l’École nationale des ponts et chaussées et devient ingénieure générale des ponts et chaussées.

Voici une vidéo présentant cette femme :

Elle commence sa carrière au ministère de l’Équipement, où elle occupe différents postes liés à l’aménagement du territoire, aux transports et à l’environnement. Elle est notamment chargée de la préparation du sommet de la Terre de Rio en 1992 et du plan Climat de 2004. Elle devient directrice régionale de l’équipement d’Île-de-France en 2007, puis préfète de Poitou-Charentes en 2013.

Une proche de Ségolène Royal et d’Emmanuel Macron

En 2014, elle rejoint le cabinet de Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, comme directrice de cabinet. Elle y travaille sur des dossiers comme la transition énergétique, la loi sur la biodiversité ou la COP21. Elle se lie d’amitié avec Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, qui apprécie son pragmatisme et son sens du dialogue.

En 2015, elle quitte le gouvernement pour prendre la présidence de la RATP, l’entreprise publique qui gère les transports en commun parisiens. Elle y mène une politique ambitieuse de modernisation du réseau, d’extension du métro et de développement des modes doux comme le vélo ou le covoiturage. Elle affronte aussi plusieurs mouvements sociaux, notamment contre la réforme des retraites en 2019.

Une ministre aux multiples casquettes

En 2017, elle fait partie des personnalités issues de la gauche qui soutiennent Emmanuel Macron lors de l’élection présidentielle. Elle est nommée ministre chargée des Transports au sein du gouvernement d’Édouard Philippe. Elle y défend le projet de loi d’orientation des mobilités (LOM), qui vise à favoriser les alternatives à la voiture individuelle, à accélérer la transition écologique des transports et à rénover les infrastructures.

En 2019, elle devient ministre de la Transition écologique et solidaire, après la démission de François de Rugy. Elle hérite d’un portefeuille élargi, qui comprend aussi l’énergie, le logement ou les relations avec les collectivités territoriales. Elle doit faire face à plusieurs crises, comme l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, les tensions autour du projet d’éoliennes offshore à Saint-Brieuc ou la gestion de la pandémie de Covid-19.

En 2020, elle est nommée ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion dans le gouvernement de Jean Castex. Elle a pour mission de limiter les conséquences sociales et économiques de la crise sanitaire, en soutenant l’activité partielle, en favorisant le télétravail ou en accompagnant les jeunes vers l’emploi. Elle doit aussi mener à bien la réforme controversée.

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Sexfriend : le mode d’emploi

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Tout sur le sexfriend

Vous vous demandez comment entretenir une relation basée uniquement sur le sexe, sans engagement sentimental ? Vous voulez savoir quels sont les avantages et les inconvénients de ce type de relation ?

Un sexfriend est une personne avec qui on a des rapports sexuels réguliers ou occasionnels, sans être amoureux ni en couple. C’est une forme de relation libre et sans contrainte, qui repose sur le respect mutuel et la confiance. Le sex friend n’est pas un partenaire romantique, mais plutôt un ami avec qui on partage du plaisir charnel.

Le principal avantage d’un sexfriend est qu’il n’implique pas de s’engager sur le plan sentimental. En effet, le sexfriend ne concerne que l’aspect sexuel. On peut ainsi profiter de sa liberté, sans avoir à rendre des comptes ni à faire des compromis. On peut aussi avoir plusieurs sexfriends en même temps, à condition d’être honnête et de se protéger. Le sexfriend peut aussi être une façon de combler un manque affectif ou de se remettre d’une rupture.

Voici une vidéo parlant de ce type de relation :

Comment trouver un sexfriend ?

Trouver un sexfriend peut être une expérience enrichissante et agréable, à condition de respecter quelques règles de base. Un sex friend est une personne avec qui vous partagez une relation sexuelle sans engagement ni sentiment amoureux.

Pour trouver un sexfriend, il faut d’abord savoir ce que vous cherchez et ce que vous êtes prêt à offrir. Il ne s’agit pas de tomber amoureux ou de se mettre en couple, mais de profiter d’une complicité physique et d’une confiance mutuelle. Il faut donc être clair sur vos attentes, vos limites et vos envies, et les communiquer à votre partenaire potentiel. Il faut aussi choisir une personne qui partage votre vision de la relation et qui ne risque pas de développer des sentiments ou de vous en demander plus que du sexe.

Il faut aussi multiplier les occasions de rencontrer des personnes qui vous plaisent et qui sont ouvertes à ce type de relation. Vous pouvez utiliser des applications de rencontre, des sites spécialisés ou des réseaux sociaux pour entrer en contact avec des profils qui vous correspondent. Vous pouvez aussi sortir dans des lieux propices aux rencontres, comme des bars, des clubs ou des soirées entre amis. L’important est de rester honnête et respectueux, et de ne pas faire de fausses promesses ou de faux espoirs.

Il faut enfin savoir entretenir la relation sans la compliquer. Il faut éviter de mélanger le sexe et les sentiments, et de confondre le sexfriend avec un ami ou un amant. Il faut aussi respecter la vie privée et la liberté de l’autre, et ne pas être jaloux ou possessif. Il faut enfin savoir mettre fin à la relation si elle ne vous convient plus ou si l’un de vous deux veut changer de statut. Le but est de prendre du plaisir sans se prendre la tête.

Comment gérer une relation en sexfriend ?

Une relation sex friend est une relation basée uniquement sur le sexe, sans engagement ni sentiment. C’est une façon de profiter du plaisir charnel sans les contraintes d’une relation amoureuse. Mais comment gérer une relation sex friend sans se faire mal ou blesser l’autre ? Voici quelques conseils pour réussir ce type de relation.

Premièrement, il faut être clair sur ses attentes et ses limites. Il faut discuter avec son sex friend de ce que l’on recherche dans cette relation, de ce que l’on accepte ou pas, de la fréquence des rapports, de la possibilité de voir d’autres personnes... Il faut aussi respecter les règles établies et ne pas essayer de changer les termes du contrat en cours de route. Il faut éviter de se comporter comme un couple, de se faire des cadeaux, de se présenter à ses amis ou à sa famille…

Deuxièmement, il faut protéger sa santé et celle de son sex friend. Il faut utiliser un préservatif à chaque rapport sexuel, pour se prémunir des infections sexuellement transmissibles et des grossesses non désirées. Il faut aussi faire des dépistages réguliers et être honnête sur son état de santé. Il faut également veiller à son bien-être émotionnel et ne pas se forcer à avoir des rapports si l’on n’en a pas envie ou si l’on se sent mal.

Troisièmement, il faut savoir mettre fin à la relation si elle ne nous convient plus ou si l’un des deux développe des sentiments. Il faut être attentif aux signes qui montrent que la relation devient trop sérieuse ou trop compliquée, comme la jalousie, la possessivité, la dépendance… Il faut alors avoir le courage de rompre avec son sex friend, en lui expliquant les raisons de son choix et en restant respectueux. Il faut éviter de le ghoster, de lui mentir ou de lui faire du mal.

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