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Parole politique et minorités : quand le pouvoir normalise la haine

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Ce mois de janvier a vu l’administration Trump battre un nouveau record : celui du plus long shutdown de l’histoire des Etats-Unis. Le shutdown, c’est quand le Congrès américain refuse de voter le budget requis par l’administration en place pour l’année à suivre, ce qui conduit à l’arrêt presque total des activités gouvernementales. Si généralement les deux parties finissent par trouver un accord, dans ce cas-ci, Donald Trump n’en démord pas : il veut son mur pour empêcher les émigrant.e.s mexicain.e.s d’arriver aux Etats-Unis. Si l’annonce d’une telle construction pendant la campagne présidentielle de 2016 avait fait rire, les conséquences sont aujourd’hui bien réelles.

Plus qu’une promesse de campagne, il se joue ici un point clé pour comprendre Donald Trump : sa rhétorique, une parole politique qui a libéré et légitimé les discours de haine aux Etats-Unis et ailleurs.

Une rhétorique qui a fait ses preuves

Ce type de discours n’est pas nouveau dans la bouche du président des Etats Unis. Dès les années 1980 et 1990, quand il commençait à devenir une figure publique, Donald Trump faisait déjà preuve de racisme. Par exemple, en 1989, il fit publier dans certains journaux un plaidoyer pour que cinq individus afro-américains et latinos accusés d’avoir violé une femme blanche soient condamnés à mort ; ils furent finalement innocentés par preuve ADN dans les années 2000. Plus récemment, on se souvient notamment de son accusation répétée à l’encontre de Barack Obama qui, selon lui, serait né au Kenya et donc inéligible à la présidence des Etats-Unis, sans rappeler ses nombreux commentaires sexistes, « you can grab them by the pussy » (« Tu peux les attraper par la chatte ») en tête. Si on devait comptabiliser la totalité de ses propos racistes, sexistes et xénophobes, la liste serait bien trop longue.

Sur Twitter, sa plateforme privilégiée, Donald Trump s’adresse directement à sa base électorale, l’Amérique blanche oubliée des pouvoirs publics et de la mondialisation. En prenant en compte ce public, ses attaques sont dirigées certes vers des personnalités diverses — hommes, femmes, personnes blanches de peau, afro-américain.e.s… —, mais lorsqu’il s’en prend aux femmes et aux afro-américain.e.s, il attaque systématiquement leur intelligence. Ce ressort place le président américain en position de force en juge de l’intelligence d’autrui. Ce genre d’attaques s’inscrit dans sa rhétorique générale de self-made man, le plus intelligent, le plus compétent… bref, le meilleur dans tous les domaines. Tou.te.s ses adversaires sont, selon cette logique, moins intelligent.e.s que lui et ne peuvent donc pas apprécier sa manière d’appréhender le monde. Plus grave d’un point de vue idéologique, ses commentaires alimentent l’idée que les femmes seraient moins intelligentes que les hommes et que les noir.e.s seraient moins intelligent.e.s que les blanc.he.s. Cela fait directement écho aux théories nativistes du tournant du XXème siècle qui avaient été le soutien idéologique de la renaissance du Ku-Klux-Klan dans les années 1910.

 

Par ailleurs, Donald Trump use de généralisations abusives en regroupant toute la population mexicaine sous les représentations du cartel MS-13, milice mexicaine réputée pour sa violence. Cet imaginaire empli de clichés explique la tristement célèbre citation « bringing drugs, they’re bringing crime, they’re rapists » (« Ils passent des drogues, ce sont des criminels, des violeurs ») prononcée lors de l’annonce de sa candidature à la présidentielle.

Si la rhétorique du président fonctionne tant, c’est précisément parce qu’elle est simple, si simple qu’un enfant de 6 ans serait en mesure de la comprendre. En effet, il utilise un vocabulaire limité avec des mots excédant rarement les deux syllabes (tremendous et amazing sont ici des exceptions). Aussi, il donne l’impression de raconter un feuilleton avec des épithètes homériques attachées à certaines personnalités, par exemple « Crooked Hillary » pour désigner Mme Clinton. Ce qui rend son discours efficace, c’est le fait qu’il ne fasse pas appel, comme la plupart des politiciens, à la raison, mais bel-et-bien à l’émotion. Ce qu’on retient d’un discours de Donald Trump, ce n’est pas tant ce qu’il dit, mais ce qu’il nous fait ressentir, avec des mots clés répétés à tours de bras qui nous donnent une vision binaire du monde : soit c’est génial, intelligent et brillant, soit c’est nul, bête et infâme. Cette simplicité qui rompt avec le verbe éloquent de M. Obama résonne au cœur de sa base électorale : il parle comme eux. Il y a identification et empathie pour un propos hautement émotionnel.

Encore des mots, rien que des mots ?

Vous vous demandez peut-être pourquoi parler autant et accorder autant d’importance à Donald Trump ? La réponse est simple : parce que ses propos ont un impact réel dans la société américaine. Les discours de l’alt-right (équivalent de l’extrême droite, voire du néo-nazisme) ont toujours captivé les médias. Cette fascination a un ancrage historique : le Ku-Klux-Klan. Celui-ci a ponctué l’histoire des Etats-Unis pendant plus d’un siècle, de 1860 jusqu’aux années 1960 (période des mouvements pour les droits civiques). L’alt-right est donc largement médiatisée et légitimée par la parole de M. Trump. Les événements de Charlottesville de l’été 2017 montrent que de tels mouvements d’extrême droite se sentent bel-et-bien confortés dans leur idéologie et dans leurs actions. Les adhérent.e.s de ces mouvements qui partageaient leurs opinions dans les commentaires de sites dédiés descendent désormais dans les rues. D’ailleurs, pour preuve de cet appui politique, le président américain n’a pas clairement condamné les violences néo-nazies commises à l’occasion de ces manifestations.

Manifestant.e.s lors du rassemblement de plusieurs mouvements nationalistes blancs à Charlottesville le 11 août 2017 -Crédits: Zach D Roberts/NurPhoto via Getty Images

De plus, la rhétorique de Donald Trump étant omniprésente dans la sphère médiatique — il est après tout le président des Etats-Unis —, on ne fait même plus attention à ce qu’il dit. Il parle et ment tellement que tout ce qu’il dit finit par être compris au même plan. Toute parole le discrédite parce qu’on le regarde de loin, d’un air moqueur. Or, des discours de haine ne sauraient être à prendre à la légère. C’est pourtant ce genre d’attitudes passives face à ces prises de parole qui ont conduit à son élection. C’est ce genre d’attitudes qui, aujourd’hui, normalise la haine envers les minorités et légitime l’expression de tous types de discours haineux. Si effectivement des voix critiques s’élèvent, elles ont trop souvent un regard dédaigneux.

Et le reste du monde, alors ?

Malheureusement, les effets du discours de haine trumpien ne restent pas circonscrits aux Etats-Unis. On retrouve ce même type de discours chez Jair Bolsonaro, le nouveau président du Brésil, surnommé le « Trump tropical », mais aussi dans les partis d’extrême-droite européens. On observe ces discours dans de nombreux autres pays, mais ce qui choque ici, c’est de voir de tels propos être tenus et assumés de manière décomplexée dans des pays à tradition démocratique et libertaire.

En France, on observe de loin les Etats-Unis en se rassurant sur l’état de notre pays. On a la tentation perverse de se dire : « on a échappé au pire ». Le risque n’est pourtant pas si éloigné que ça. Steve Bannon, l’ancien chef exécutif de la campagne de Donald Trump à l’origine de l’utilisation du dispositif de Cambridge Analytica et ancien conseiller du président, voyage désormais en Europe pour conseiller les différents partis d’extrême droite, notamment en France et en Italie. Avec l’échéance des élections européennes en mai prochain, l’influence de ce conseiller pourrait être décisive. De fait, une alliance des partis d’extrême droite européens pourrait obtenir de nombreux suffrages dans des élections pour lesquelles le taux d’abstention est toujours très élevé et où les extrêmes ont toujours honoré de beaux scores.

Steve Bannon accueilli sous les applaudissement au Congrès du FN le 10 mars 2018, crédits : Pascal Rossignol/ Reuters

Si d’une part Donald Trump dégrade la fonction présidentielle, il institutionnalise d’autre part le discours de haine en l’honorant de cette même fonction présidentielle, le légitimant ainsi. Tout repose sur cette logique : si même le président de la première puissance économique mondiale est en mesure de tenir ces propos en toute impunité, alors moi aussi j’en ai le droit… en plus moi aussi j’ai Twitter. La figure de troll permanent qu’incarne M. Trump sur les réseaux sociaux participe à cette libération de la parole haineuse. Les modérateur.rice.s n’étant pas étanches, on scrolle continuellement entre les photos de bébés chats et les appels à la haine, passif.ve.s. D’un point de vue sémiotique, l’écran met à distance ces contenus qui en deviennent banals, et à force de notre indifférence, normalisés. Submergé.e.s d’informations en permanence, nous zappons. La présentation des contenus est standardisée par l’affichage des réseaux sociaux, là où la Une de journal hiérarchise les informations et engendre un choc visuel fort. La page Facebook d’un grand journal comme Le Monde ne distingue pas le résultat d’un match de football du dernier rebondissement dans le Brexit des violences commises sur les Champs-Elysées en marge des manifestations. Tout est mis sur le même niveau et nous le lisons comme tel.

Nous nous habituons depuis plusieurs années aux contenus violents, que ce soient les vidéos des attentats du Bataclan qui ont largement tourné sur nos réseaux sociaux ou les incitations à la haine. Plus récemment, en 2018, c’était aux Etats-Unis avec le meurtre en direct d’une équipe de journalistes à la télévision, sans parler des nombreuses violences policières de plus en plus filmées et dénoncées sur les réseaux. Les alertes de nouveaux attentats ne sont plus des surprises et le choc qui devrait nous frapper ne fait plus effet. C’est le même phénomène pour les alertes de tuerie de masse aux Etats-Unis. Réflexe de préservation émotionnelle ou banalisation abusive de ces contenus, les écrans qui nous donnent le monde à portée de main éloignent pourtant la dimension émotionnelle qui en émane, on sait plus où prêter attention, alors on se détache de ce qui paraît loin et sans importance au regard de notre vie quotidienne.

Alors, pour conclure, ne cédons pas à la tentation de prendre les propos des politiques pour ce qu’ils ne sont pas : innocents. Ne restons pas passif.ve.s, mais prenons le temps d’observer la manière dont violences physiques et violences verbales sont intrinsèquement liées, surtout quand ces dernières sont institutionnalisées par les politicien.ne.s et normalisées par notre accoutumance.

Isabelle Vallet

Sources :

https://www.vox.com/2016/7/25/12270880/donald-trump-racism-history

https://www.washingtonpost.com/politics/2018/10/29/professor-who-defined-dangerous-speech-how-trumps-rhetoric-pittsburgh-are-linked

https://www.theguardian.com/us-news/2018/aug/10/trump-attacks-twitter-black-people-women

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Martha Stewart : une femme d’affaires inspirante

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Le portrait de Martha Stewart

Martha Stewart est une femme d’affaires américaine qui a créé un empire médiatique et de décoration intérieure, Martha Stewart Living Omnimedia, Inc. Elle est connue pour ses livres, ses magazines, ses émissions de télévision et ses produits sur la cuisine, l’art de recevoir et le bricolage. Voici son parcours exceptionnel et ses conseils pour réussir.

Ses débuts

Martha Stewart est née le 3 août 1941 à Jersey City, dans le New Jersey. Elle est la deuxième de six enfants d’une famille d’origine polonaise. Ses parents étaient tous les deux enseignants, mais son père a ensuite travaillé comme vendeur de médicaments. 

Dès son enfance, Martha Stewart apprend à cuisiner et à coudre avec sa mère.  Elle développe aussi une passion pour le jardinage avec son père.  Elle commence à travailler comme mannequin à l’âge de 13 ans, apparaissant dans des défilés de mode, des publicités télévisées et des magazines. 

Voici une vidéo relatant la carrière de Martha Stewart en anglais :

Elle poursuit ses études à Barnard College, à Manhattan, où elle obtient un diplôme en histoire européenne et architecturale en 1962. Elle y rencontre Andy Stewart, un étudiant en droit à Yale, qu’elle épouse en 1961. Six ans plus tard, après la naissance de leur fille Alexis, Martha Stewart devient courtière en bourse pour la firme Monness, Williams et Sidel. Elle travaille à Wall Street jusqu’en 1972, année où la famille déménage à Westport, dans le Connecticut. 

Son ascension

Après avoir restauré la ferme du XIXe siècle qu’ils avaient achetée, Martha Stewart décide de se consacrer à la cuisine gastronomique, qu’elle s’est enseignée en lisant le livre de Julia Child Maîtriser l’art de la cuisine française. Elle lance une entreprise de traiteur à la fin des années 1970, et se fait rapidement remarquer pour ses menus raffinés et sa présentation créative. En moins de dix ans, Martha Stewart, Inc., devient une entreprise d’un million de dollars qui sert des clients prestigieux et célèbres. 

Martha Stewart se lance ensuite dans le monde de l’édition avec son premier livre, Entertaining, qui devient un best-seller et qui est suivi par d’autres publications telles que Martha Stewart’s Quick Cook Menus, Martha Stewart’s Hors d’Oeuvres, Martha Stewart’s Christmas et Martha Stewart’s Wedding Planner. Sa notoriété grandissante a un impact négatif sur sa vie personnelle, puisque son mariage avec Andy se termine par un divorce en 1990, après une séparation difficile de trois ans. 

En 1991, Martha Stewart, Inc., devient Martha Stewart Living Omnimedia, Inc., avec le lancement de son magazine, Martha Stewart Living. L’empire du style de vie de Martha Stewart s’étend bientôt à deux magazines, une publication de recettes au format poche, une émission de télévision populaire sur le câble, une chronique syndiquée dans les journaux, une série de livres pratiques, une émission de radio, un site Internet et 763 millions de dollars de ventes annuelles au détail. Le 19 octobre 1999, la plus célèbre femme au foyer d’Amérique retourne à Wall Street pour voir son entreprise faire son entrée en bourse au New York Stock Exchange. À la fin de la journée, le prix de chacune des 72 millions d’actions de Martha Stewart Living Omnimedia, Inc. avait augmenté de plus de 95 % et rapporté près de 130 millions de dollars. 

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Élisabeth Borne, la première ministre qui vient de la gauche et de l’écologie

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Le parcours d'Elisabeth Borne.

Élisabeth Borne est la nouvelle première ministre de la France depuis le 16 mai 2022. Elle succède à Jean Castex, qui a démissionné après la défaite de la majorité présidentielle aux élections régionales. C’est la première fois qu’une femme occupe ce poste depuis Edith Cresson en 1991-1992. Qui est cette femme d’État qui a gravi les échelons de la haute fonction publique et de la politique ?

Une polytechnicienne au service de l’État

Née le 18 avril 1961 à Paris, Élisabeth Borne est issue d’une famille modeste. Son père est ouvrier et sa mère est secrétaire. Elle fait des études brillantes et intègre l’École polytechnique en 1980, à une époque où les femmes y sont encore rares. Elle poursuit sa formation à l’École nationale des ponts et chaussées et devient ingénieure générale des ponts et chaussées.

Voici une vidéo présentant cette femme :

Elle commence sa carrière au ministère de l’Équipement, où elle occupe différents postes liés à l’aménagement du territoire, aux transports et à l’environnement. Elle est notamment chargée de la préparation du sommet de la Terre de Rio en 1992 et du plan Climat de 2004. Elle devient directrice régionale de l’équipement d’Île-de-France en 2007, puis préfète de Poitou-Charentes en 2013.

Une proche de Ségolène Royal et d’Emmanuel Macron

En 2014, elle rejoint le cabinet de Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, comme directrice de cabinet. Elle y travaille sur des dossiers comme la transition énergétique, la loi sur la biodiversité ou la COP21. Elle se lie d’amitié avec Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, qui apprécie son pragmatisme et son sens du dialogue.

En 2015, elle quitte le gouvernement pour prendre la présidence de la RATP, l’entreprise publique qui gère les transports en commun parisiens. Elle y mène une politique ambitieuse de modernisation du réseau, d’extension du métro et de développement des modes doux comme le vélo ou le covoiturage. Elle affronte aussi plusieurs mouvements sociaux, notamment contre la réforme des retraites en 2019.

Une ministre aux multiples casquettes

En 2017, elle fait partie des personnalités issues de la gauche qui soutiennent Emmanuel Macron lors de l’élection présidentielle. Elle est nommée ministre chargée des Transports au sein du gouvernement d’Édouard Philippe. Elle y défend le projet de loi d’orientation des mobilités (LOM), qui vise à favoriser les alternatives à la voiture individuelle, à accélérer la transition écologique des transports et à rénover les infrastructures.

En 2019, elle devient ministre de la Transition écologique et solidaire, après la démission de François de Rugy. Elle hérite d’un portefeuille élargi, qui comprend aussi l’énergie, le logement ou les relations avec les collectivités territoriales. Elle doit faire face à plusieurs crises, comme l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, les tensions autour du projet d’éoliennes offshore à Saint-Brieuc ou la gestion de la pandémie de Covid-19.

En 2020, elle est nommée ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion dans le gouvernement de Jean Castex. Elle a pour mission de limiter les conséquences sociales et économiques de la crise sanitaire, en soutenant l’activité partielle, en favorisant le télétravail ou en accompagnant les jeunes vers l’emploi. Elle doit aussi mener à bien la réforme controversée.

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Sexfriend : le mode d’emploi

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Tout sur le sexfriend

Vous vous demandez comment entretenir une relation basée uniquement sur le sexe, sans engagement sentimental ? Vous voulez savoir quels sont les avantages et les inconvénients de ce type de relation ?

Un sexfriend est une personne avec qui on a des rapports sexuels réguliers ou occasionnels, sans être amoureux ni en couple. C’est une forme de relation libre et sans contrainte, qui repose sur le respect mutuel et la confiance. Le sex friend n’est pas un partenaire romantique, mais plutôt un ami avec qui on partage du plaisir charnel.

Le principal avantage d’un sexfriend est qu’il n’implique pas de s’engager sur le plan sentimental. En effet, le sexfriend ne concerne que l’aspect sexuel. On peut ainsi profiter de sa liberté, sans avoir à rendre des comptes ni à faire des compromis. On peut aussi avoir plusieurs sexfriends en même temps, à condition d’être honnête et de se protéger. Le sexfriend peut aussi être une façon de combler un manque affectif ou de se remettre d’une rupture.

Voici une vidéo parlant de ce type de relation :

Comment trouver un sexfriend ?

Trouver un sexfriend peut être une expérience enrichissante et agréable, à condition de respecter quelques règles de base. Un sex friend est une personne avec qui vous partagez une relation sexuelle sans engagement ni sentiment amoureux.

Pour trouver un sexfriend, il faut d’abord savoir ce que vous cherchez et ce que vous êtes prêt à offrir. Il ne s’agit pas de tomber amoureux ou de se mettre en couple, mais de profiter d’une complicité physique et d’une confiance mutuelle. Il faut donc être clair sur vos attentes, vos limites et vos envies, et les communiquer à votre partenaire potentiel. Il faut aussi choisir une personne qui partage votre vision de la relation et qui ne risque pas de développer des sentiments ou de vous en demander plus que du sexe.

Il faut aussi multiplier les occasions de rencontrer des personnes qui vous plaisent et qui sont ouvertes à ce type de relation. Vous pouvez utiliser des applications de rencontre, des sites spécialisés ou des réseaux sociaux pour entrer en contact avec des profils qui vous correspondent. Vous pouvez aussi sortir dans des lieux propices aux rencontres, comme des bars, des clubs ou des soirées entre amis. L’important est de rester honnête et respectueux, et de ne pas faire de fausses promesses ou de faux espoirs.

Il faut enfin savoir entretenir la relation sans la compliquer. Il faut éviter de mélanger le sexe et les sentiments, et de confondre le sexfriend avec un ami ou un amant. Il faut aussi respecter la vie privée et la liberté de l’autre, et ne pas être jaloux ou possessif. Il faut enfin savoir mettre fin à la relation si elle ne vous convient plus ou si l’un de vous deux veut changer de statut. Le but est de prendre du plaisir sans se prendre la tête.

Comment gérer une relation en sexfriend ?

Une relation sex friend est une relation basée uniquement sur le sexe, sans engagement ni sentiment. C’est une façon de profiter du plaisir charnel sans les contraintes d’une relation amoureuse. Mais comment gérer une relation sex friend sans se faire mal ou blesser l’autre ? Voici quelques conseils pour réussir ce type de relation.

Premièrement, il faut être clair sur ses attentes et ses limites. Il faut discuter avec son sex friend de ce que l’on recherche dans cette relation, de ce que l’on accepte ou pas, de la fréquence des rapports, de la possibilité de voir d’autres personnes... Il faut aussi respecter les règles établies et ne pas essayer de changer les termes du contrat en cours de route. Il faut éviter de se comporter comme un couple, de se faire des cadeaux, de se présenter à ses amis ou à sa famille…

Deuxièmement, il faut protéger sa santé et celle de son sex friend. Il faut utiliser un préservatif à chaque rapport sexuel, pour se prémunir des infections sexuellement transmissibles et des grossesses non désirées. Il faut aussi faire des dépistages réguliers et être honnête sur son état de santé. Il faut également veiller à son bien-être émotionnel et ne pas se forcer à avoir des rapports si l’on n’en a pas envie ou si l’on se sent mal.

Troisièmement, il faut savoir mettre fin à la relation si elle ne nous convient plus ou si l’un des deux développe des sentiments. Il faut être attentif aux signes qui montrent que la relation devient trop sérieuse ou trop compliquée, comme la jalousie, la possessivité, la dépendance… Il faut alors avoir le courage de rompre avec son sex friend, en lui expliquant les raisons de son choix et en restant respectueux. Il faut éviter de le ghoster, de lui mentir ou de lui faire du mal.

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