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Culture

Youtube non-oppressif, c’est possible !

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, fatigué.e par une dure journée de labeur. Vous vous affalez dans le canapé (ou sur votre unique chaise, on connaît ça) et vous traînez sur Youtube. Vous parcourez l’onglet « Tendances », plein.e d’espoir et là… stupéfaction : C’est si mauvais ! (à quelques exceptions près bien sûr)

Alors que regarder ? C’est à ce moment précis que, tel un héros des temps modernes, je débarque avec une sélection de youtuber.euse.s et vidéastes de qualité. En plus, iels traitent, plus ou moins directement, des thématiques qui nous concernent comme les problématiques autour du genre, du racisme, des discriminations…

Je vous propose donc de découvrir ces 10 vidéastes, et je vous encourage vivement à les suivre sur Youtube !

Les titres sont cliquables et renvoient directement aux chaînes.

Vivre Avec

Vivre Avec ce sont les aventures de Margot, une jeune fille qui « cohabite avec le syndrome d’Ehlers Danlos » et de Rafale, sa lapine. Margot, la plupart du temps en « face cam » (face à la caméra) nous fait un récit de ses expériences en tant que personne handicapée, dans le but de « dédramatiser la maladie » et d’ « ouvrir les gens à la différence ». Cette chaîne n’est que douceur, c’est le chocolat chaud réconfortant au coin du feu qui égaye le dimanche soir. (Au fait, c’est Margot sur la photo qui illustre l’article.)

Licarion

Licarion ce qu’il aime c’est le cinéma. Cependant son originalité par rapport à la plupart des autres vidéastes passionné.e.s par le 7ème art, réside dans l’intérêt qu’il porte à la question de la représentation des minorités, ainsi qu’aux clichés qui y sont assignés. Il publie régulièrement des critiques appelées « Bullshit-O-Mètre » qui, si elles traitent principalement de films, ont été élargies aux dessins animés, podcast, chansons etc. et parle de ces œuvres avec pertinence, humour et peut-être parfois un chouïa de mauvaise foi (mais juste un chouïa).

Ginger Force

Ginger Force est une vidéaste qui publie trois types de vidéo. « Adaptation » qui, comme le nom le laisse supposer, compare des œuvres écrites à leur adaptation cinématographique. « Un pavé dans la mare » où elle nous parle de féminisme. Et les vidéos qui nous intéressent tout particulièrement ici sont celles de la playlist « Un cookie ? ». En 39 courtes vidéos elle répond aux questions et objections récurrentes à propos du féminisme, par exemple « Vous voyez du sexisme partout », « Pourquoi féminisme et pas humanisme ? » ou encore « Les féministes n’ont pas d’humour ». Si vous avez quelques minutes devant vous, pensez-y !

La toile d’Alma

Un peu plus d’un an d’activité pour Alma qui a posté sa première vidéo fin 2016. Des courts épisodes assez généraux sur les différences, ou sur la distinction entre un fait et une opinion, elle est passée à des formats beaucoup plus longs et élaborés. Ses thèmes tournent autour de l’anti-racisme et de l’afro féminisme, pour alerter les esprits sur les discriminations que les femmes racisées subissent particulièrement.

Cordelia

Cordelia a 2 chaînes : Mx Cordelia (ici) et Princ(ess)e LGBT (ici). Sur la chaîne Mx Cordelia elle évoque ses expériences personnelles, mais parle surtout de ses lectures (livres jeunesses, mangas, SF, bandes dessinées…). La chaîne Princ(ess)e LGBT est centrée sur des réflexions, témoignages et chroniques autour des questions de sexualité, d’amour, de genre, d’identité et de relations humaines.

Les Internettes

Ce collectif s’est formé en partant d’un constat simple : il n’y a pas suffisamment de femmes sur Youtube, et/ou elles ne sont pas assez mises en avant. Il n’y a qu’à regarder les classements des chaînes en terme de nombre d’abonné.e.s pour s’en rendre compte. Les Internettes ont produit un documentaire de 50 minutes pour parler de ce phénomène et surtout pour mettre en avant les femmes qui font des vidéos et qui mériteraient un public plus grand, ainsi que pour motiver celles qui n’osent pas se lancer.

Nadjélika

Moins d’un an d’existence et déjà plus de 250 000 abonné.e.s pour Nadjélika. Une forte personnalité, une bonne présence et des touches d’humour maîtrisées rendent les vidéo très rythmées et faciles à écouter. La plupart des vidéos sont des « Story Time » (qu’on pourrait traduire par tranche de vie même si c’est un peu moche comme expression), où elle en vient régulièrement, à partir de ses expériences, à évoquer des sujets tels que la bisexualité, le slut shaming, la dépression… tout en restant très drôle et dynamique !

Esther

Des vidéos très régulières pour Esther qui nous parle de sa vie personnelle et de ses petites astuces pour ne pas se laisser influencer par le regard des autres, de comment gérer son régime alimentaire… Dans d’autres vidéos elle traite de grandes thématiques de plus en plus discutées dans ce contexte particulier et fait des mises au point, notamment sur le consentement, le harcèlement, le racisme, le polyamour… le tout de façon très calme et posée.

C’est ça l’histoire

Si vous êtes un.e être humain.e normalement constitué.e, il y a fort à parier que vous aimez ou avez aimé les dessins animés à un moment de votre vie. Si vous êtes « woke » (pas traduisible en tant que tel, ce mot désigne les gens qui ont été « éveillé.e.s » au féminisme, qui ont pris conscience des problèmes principaux et de leurs causes), il y a fort à parier que vous êtes aussi au courant des problématiques de représentation que certains véhiculent (la princesse attend son prince qui incarne toutes les qualités pendant qu’elle sert à être belle et attendre). C’est ça l’histoire reprend les images de dessins animés et films de votre enfance et refait des dialogues sur des thématiques engagées que je vous laisse découvrir par vous-même.

Docteur Pralinus

Nous avons déjà pu en parler, la question de la représentation dans les œuvres de fiction est centrale afin de faire évoluer les mentalités en profondeur. Docteur Pralinus s’intéresse à la pop culture sous cet angle et examine essentiellement des mangas, mais aussi des bandes dessinées, des dessins animés ou même des jeux vidéo. Si vous êtes en recherche de conseils de lecture, c’est une des chaînes qui vont vous intéresser !

Bien sûr cet article ne liste que 10 vidéastes francophones, il y en a énormément d’autres qui auraient eu leur place mais malheureusement j’ai dû faire une sélection. Le mieux reste encore de découvrir tout cela par vous-même en surfant sur les internets mondiaux. N’hésitez pas à laisser votre avis dans les commentaires et à partager vos propres coups de coeur !

Nathan Leroy

Culture

Le mécénat universitaire français : une révolution silencieuse au service de l’excellence académique

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Mécénat universitaire français fondations universités partenariats entreprises

Un élan philanthropique sans précédent

Le mécénat d’entreprise français connaît une dynamique remarquable, avec plus de 172 000 entreprises mécènes en 2023 selon le dernier Baromètre Admical-IFOP, représentant un investissement de 2,9 milliards d’euros déclarés. Cette croissance exceptionnelle (+55% d’entreprises mécènes entre 2021 et 2023) témoigne d’un engagement croissant du secteur privé pour l’intérêt général.

Dans ce contexte favorable, l’enseignement supérieur et la recherche bénéficient d’un intérêt grandissant de la part des entreprises, qui y voient un investissement stratégique pour l’avenir. Les universités françaises, dotées depuis la loi LRU de 2007 d’outils dédiés comme les fondations universitaires et partenariales, ont su saisir cette opportunité pour diversifier leurs ressources et amplifier leur impact.

Des fondations universitaires qui font leurs preuves

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : trois universités sur quatre disposent aujourd’hui d’une fondation, permettant de collecter en moyenne 623 000 euros par an au titre du mécénat. Ces ressources complémentaires, bien qu’elles ne bouleversent pas les budgets universitaires, permettent de financer des projets innovants qui n’existeraient pas autrement.

Le réseau des fondations universitaires, qui compte déjà 48 fondations membres, illustre cette montée en puissance collective. Ces structures accompagnent leurs établissements dans la réalisation de leurs missions principales : recherche, innovation, formation et égalité des chances.

Les projets financés révèlent la diversité et la richesse des initiatives : 62% concernent des projets de recherche hébergés par des chaires, 52% portent sur le montage de formations universitaires innovantes, 48% soutiennent la recherche hors chaires, et 33% financent des bourses d’égalité des chances.

L’excellence d’un savoir-faire français

Cette transformation du paysage universitaire s’appuie sur l’émergence d’une véritable expertise française du fundraising académique. Cette professionnalisation se traduit par des succès concrets : certaines fondations ont collecté plusieurs millions d’euros, démontrant la capacité des universités françaises à attirer des financements privés significatifs.

Le parcours de Sandra Bouscal, forte de son expérience à l’INSEAD puis à Dauphine, illustre parfaitement cette réussite française. Son expertise a contribué à développer des méthodes adaptées aux spécificités françaises, créant un modèle original entre tradition républicaine et ouverture internationale.

Un impact territorial majeur

L’ancrage local constitue l’une des forces du mécénat universitaire. 88% des mécènes agissent au niveau local ou régional, une progression de 12 points par rapport à la précédente édition du baromètre. Cette proximité facilite les partenariats entre universités et entreprises locales, créant des écosystèmes d’innovation dynamiques.

Les universités de province tirent particulièrement leur épingle du jeu dans cette configuration, bénéficiant de relations privilégiées avec les acteurs économiques de leur territoire. Comme le souligne Thibault Bretesché, directeur de la fondation de l’université de Nantes : “La dynamique est plutôt positive. Nous avons déjà 23 projets au sein de la fondation ! Nous répondons à un vrai besoin des entreprises et de nos collègues.”

Des motivations alignées sur l’intérêt général

Les entreprises mécènes des fondations universitaires sont guidées par quatre motivations principales : l’incarnation de leurs valeurs (première motivation), le développement de liens privilégiés avec l’université, l’ancrage territorial renforcé, et l’implication de leurs collaborateurs dans des projets d’intérêt général.

Cette convergence d’objectifs entre monde académique et entreprises crée des synergies fécondes. Comme l’observe Patrick Llerena, directeur général de la fondation de l’Université de Strasbourg : “Je suis positivement étonné par l’écoute que nous recevons de la part de nos donateurs. L’université est souvent méconnue et peu appréciée. Mais, après avoir échangé, ils me disent souvent : ‘Je ne pensais pas que vous faisiez tout cela !’ On casse des barrières.”

Vers un modèle français d’excellence

Le développement du mécénat universitaire français s’inscrit dans une démarche d’excellence qui respecte les valeurs républicaines tout en s’ouvrant aux meilleures pratiques internationales. Contrairement aux modèles anglo-saxons, l’approche française privilégie la complémentarité public-privé plutôt que la substitution.

Cette spécificité française trouve son expression dans la diversité des projets soutenus et l’attention portée à l’égalité des chances. Les fondations universitaires ne se contentent pas de lever des fonds : elles créent des ponts entre l’université et la société, favorisant l’innovation et le transfert de connaissances.

Des perspectives d’avenir prometteuses

Malgré le contexte budgétaire contraint, 74% des entreprises mécènes souhaitent maintenir leur budget de mécénat au même niveau dans les deux prochaines années. Cette stabilité, conjuguée à la montée en puissance du mécénat de compétences (20% des mécènes en font une priorité), ouvre de nouvelles perspectives pour les universités.

L’essor du mécénat environnemental (près de 20% des entreprises mécènes soutiennent cette thématique) et le développement des partenariats innovants laissent présager d’un avenir prometteur pour cette collaboration public-privé exemplaire.


Le mécénat universitaire français illustre la capacité d’adaptation et d’innovation de notre enseignement supérieur. En réussissant à concilier excellence académique, ouverture sur le monde économique et respect des valeurs républicaines, il trace la voie d’un modèle original et performant au service de l’intérêt général.

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Culture

Céline Dion, atteinte d’une maladie neurologique rare, reporte sa tournée européenne

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La maladie de Céline Dion

Céline Dion, la célèbre chanteuse canadienne, a annoncé le 8 décembre 2022 qu’elle souffrait d’une maladie neurologique rare appelée syndrome de l’homme raide. Cette maladie entraîne une raideur musculaire et des spasmes progressifs qui affectent la mobilité et la qualité de vie. Céline Dion a expliqué dans une vidéo publiée sur Instagram qu’elle devait reporter sa tournée européenne prévue pour 2023 afin de se concentrer sur sa santé et son traitement.

Qu’est-ce que le syndrome de l’homme raide ?

Le syndrome de l’homme raide est un trouble du système nerveux central qui se caractérise par une rigidité musculaire et des spasmes involontaires. Il s’agit d’une maladie auto-immune rare qui touche environ une personne sur un million. Les causes exactes du syndrome de l’homme raide sont encore mal connues, mais il semblerait qu’il soit lié à la production d’anticorps anormaux qui attaquent les cellules nerveuses. Le syndrome de l’homme raide peut affecter n’importe quel groupe musculaire, mais il touche principalement les muscles du tronc et des membres.

Voici une vidéo relatant ces faits :

Les symptômes peuvent varier en intensité et en fréquence, mais ils sont généralement déclenchés par le stress, le bruit, le toucher ou les mouvements. Le syndrome de l’homme raide peut entraîner des douleurs, des difficultés à marcher, à se pencher ou à se lever, ainsi qu’un risque accru de chutes et de fractures. Il n’existe pas de traitement curatif pour le syndrome de l’homme raide, mais il existe des médicaments qui peuvent soulager les symptômes et améliorer la fonction musculaire.

Comment Céline Dion vit-elle avec sa maladie ?

Céline Dion a révélé qu’elle avait été diagnostiquée avec le syndrome de l’homme raide en 2019, après avoir ressenti des douleurs et des spasmes dans son dos et ses jambes. Elle a confié qu’elle avait dû adapter son mode de vie et sa routine quotidienne pour faire face à sa maladie. Elle a notamment réduit ses activités physiques, modifié son alimentation et suivi une thérapie physique régulière.

Elle a également bénéficié du soutien de sa famille, de ses amis et de ses fans, qu’elle a remerciés pour leur amour et leur compréhension. Céline Dion a affirmé qu’elle restait positive et optimiste malgré les difficultés. Elle a déclaré qu’elle espérait pouvoir reprendre sa tournée européenne dès que possible et qu’elle avait hâte de retrouver son public.

Source : Unsplash

Quelles sont les réactions du monde artistique ?

L’annonce de Céline Dion a suscité une vague d’émotion et de solidarité dans le monde artistique. De nombreux artistes ont exprimé leur soutien et leur admiration pour la chanteuse sur les réseaux sociaux. Parmi eux, on peut citer Lara Fabian, Garou, Patrick Bruel, Jean-Jacques Goldman ou encore Adele.

Ces derniers ont salué le courage, la force et le talent de Céline Dion, qui a su traverser plusieurs épreuves dans sa vie, comme la mort de son mari René Angélil en 2016 ou le cancer de son frère Daniel la même année. Ils ont également souhaité à Céline Dion un prompt rétablissement et ont espéré la revoir bientôt sur scène.

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Actualité

Jenifer Fieschi : pourquoi la chanteuse a changé son nom ?

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Jenifer change de nom

Jenifer est l’une des chanteuses françaises les plus populaires depuis sa victoire à la Star Academy en 2002. Mais saviez-vous qu’elle ne s’appelle plus Jenifer Bartoli ? La star a en effet changé de nom et adopté celui de son mari, Ambroise Fieschi. Voici tout ce qu’il faut savoir sur ce changement d’identité.

Un mariage discret en Corse

Jenifer et Ambroise Fieschi se sont mariés le 21 août 2019 à Serra-di-Ferro, un petit village corse dont est originaire le père de la chanteuse. La cérémonie s’est déroulée dans la plus grande discrétion, loin des paparazzis et des médias. Seuls les proches du couple étaient présents pour célébrer leur union.

Voici une vidéo relatant ces faits :

Ambroise Fieschi est un restaurateur corse qui possède plusieurs établissements sur l’île de beauté. Il a rencontré Jenifer en 2018, lors d’un concert qu’elle donnait à Ajaccio. Depuis, ils ne se sont plus quittés et ont même eu un enfant ensemble, un petit garçon prénommé Aaron, né en mars 2020.

Un nouveau nom pour une nouvelle vie

En changeant de nom, Jenifer a voulu marquer son attachement à son mari et à sa famille. Elle a ainsi pris le nom de Fieschi, qui est aussi celui de son fils cadet. Sur ses papiers d’identité, elle s’appelle désormais Jenifer Fieschi.

Mais ce changement de nom n’affecte pas sa carrière artistique. La chanteuse continue à se produire sous le nom de Jenifer, qui est son nom de scène depuis ses débuts. Elle a d’ailleurs sorti un nouvel album en octobre 2020, intitulé « Nouvelle page », qui a rencontré un beau succès.

Source : Faispasgenre

Une femme épanouie et heureuse

Jenifer semble avoir trouvé l’équilibre entre sa vie privée et sa vie professionnelle. Elle partage son temps entre la Corse, où elle vit avec son mari et ses enfants, et Paris, où elle travaille sur ses projets musicaux. Elle est également coach dans l’émission « The Voice Kids » sur TF1, où elle transmet sa passion aux jeunes talents.

Jenifer est une femme épanouie et heureuse, qui assume pleinement son nouveau nom et son nouveau statut. Elle a confié au magazine Gala : « Je suis très fière de porter le nom de mon mari. C’est une façon de lui dire que je l’aime et que je suis engagée à ses côtés pour la vie. »

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