Le masculinisme, équivalent au féminisme ? Une définition critiquable (et surtout de mauvaise foi)
Sur le CNRTL, le masculinisme n’a rien d’une définition sociale, c’est une définition purement biologique “Qui est propre à l’homme en tant qu’être humain du sexe doué du pouvoir de fécondation.” Toutefois, des groupuscules masculins ont repris le terme pour en désigner un mouvement de “lutte”, équivalent au féminisme, ou dans la pratique contre le féminisme. Je n’ai trouvé qu’une définition sur wikipédia reprenant la définition du dictionnaire terminologique québécois qui dit : Le masculinisme, ou hominisme, désigne un mouvement qui se préoccupe de la condition masculine et qui cherche à promouvoir les droits des hommes et leurs intérêts dans la société civile, à l’image du féminisme”
Patrick Guillot, grand gourou masculiniste dit même sur son site “la cause des hommes” (la-cause-des-hommes. / com) préférer le termine “hoministe” car il se dit vouloir résoudre les problèmes des deux genres (à compter qu’il n’y en ai que deux, dans sa vision des choses). Pour lui le féminisme n’envisage les problèmes sociétaux que du point de vue d’un genre alors que « les problèmes concernent les deux ». L’hominisme serait donc un prolongement du féminisme à l’échelle de l’humain. Cette définition très diminutive prétend alors que le féminisme ne se penche que sur des problèmes exclusivement féminins et ne prend pas en compte la complexité des rapports de forces. Il prétend que le féminisme ne cherche pas l’égalité des gens dans les instances de société. De ce fait, le dit masculinisme se place comme anti-féminisme, qu’il considère comme l’idéologie dominante de la société aujourd’hui.
Stratégies de légitimation masculiniste et discours antiféministes
Une communication “politique” numérique en opposition au féminisme.
Dans la pratique, bien entendu, les discours masculinistes/hoministes sont tout sauf humanistes et égalitaires dans la mesure où ils ne cherchent qu’à faire perdurer les logiques patriarcales pré-existantes.
Dès le deuxième article du manifeste hoministe du site évoqué précédemment, il s’agit exclusivement de masculinité. Seul les “hommes” sont concernés et aucune place n’est laissée aux femmes. Pour citer l’article : “Les hoministes ne se reconnaissent pas dans les stéréotypes sociaux masculins, qui sont des constructions culturelles passagères. Ils s’efforcent de découvrir et de cultiver leur identité réelle, tout en développant de nouvelles manières d’être au masculin”. Difficile de se revendiquer humaniste quand l’intérêt d’un unique genre y est développé.
Toutes leurs mesures cherchent par ailleurs à renforcer la place des hommes dans la société :
Le quatrième article parle d’accroître la place des hommes dans les domaines professionnels de la santé, du travail social, de l’éducation et de la justice. En analysant un petit peu, on comprend alors qu’il s’agit de garder les hommes dans leur position de domination. Même dans les domaines dits «féminins », ils dominent et assoient leur légitimité. Nicky Le Feuvre et Isabelle Zinn montrent dans « Ambivalent Gender Accountability Male florists in the Swiss context” (https://journals.openedition.org/rsa/1027) que les hommes fleuristes réussissent mieux que les femmes alors qu’ils sont moins nombreux (81% des fleuristes sont des femmes en France). Lors d’un concours prestigieux, ou quand on monte en grade professionnel, ce sont les hommes qui sont le plus valorisés. Pour des activités égales, les hommes sont mis en avant et les femmes sont considérées de l’ordre de l’habituel et du banal. Pour donner quelques chiffres, durant la Coupe de France des fleuristes en 2016 et en 2017, on comptait 55% de femmes parmi les finalistes, 33% parmi les lauréat.e.s pour seulement 1/6 du jury.
Les masculinistes, toujours selon Patrick Guillot, cherchent à trouver des solutions à la sous performance scolaire des garçons. Certes, la plupart des sociologues du genre montrent que les jeunes filles réussissent mieux à l’école que les garçons. Mais au final, ce sont eux qui se retrouvent dans les filières les plus sélectives. L’évolution des filles dans le milieu scolaire est celui-ci : seconde : 53%, 1ère S : 47%, prépa scientifique : 30,2%. Or les filières scientifiques sont aujourd’hui réputées pour être les plus sélectives.
Les masculinistes veulent également une éducation égale entre père et mère “selon le principe qu’un enfant a deux parents pour la vie”. C’est donc une vision très réductrice de la famille. De plus, ils tentent de dénoncer l’idéologie misandre et “combattent fermement tout déni, discrédit, discrimination, accusation et réécriture de l’histoire diffamante à l’encontre de la moitié masculine de l’humanité”. Cette requête pose un problème : les masculinistes ne questionnent pas l’histoire dans ce qu’elle peut avoir de diffamant envers les femmes. Il est connu que l’Histoire est une construction biaisée de la réalité, un discours de communication qui a été écrit en grande majorité par les hommes – dans la mesure où accès à l’éducation leur a longtemps été réservée. L’Histoire telle que nous la connaissons est une transcription masculine du passé, ce qui rend ce propos masculiniste incohérent. Il nie le processus de fabrication de l’Histoire qui leur est favorable. Les grands hommes font l’histoire, donnent leurs noms aux stations de métro et aux établissement, mais pas les femmes.
Le masculinisme comme un discours plus qu’une idéologie valable
Francis Dupuis-Déri, politologue, est passé dans une émission “Contre la rhétorique masculiniste” pour le podcast “Les couilles sur la table”. Il y développe le sujet de son livre Crise de la masculinité, autopsie d’un mythe tenace. Pour lui, le discours masculiniste tient à dire que le féminisme brime les hommes. C’est bien sûr une représentation fantasmée plus qu’une réalité sociale, politique ou culturelle. C’est un discours qui est principalement élitiste. Dupuis-Déri explique également que ces discours-ci et ces arguments diffèrent selon le clivage politique :
Tout d’abord, le discours le plus à droite est lié au nationalisme, donc à des sujets tels que l’avortement, la baisse démographique… ou encore l’accusation que les féministes masculinisent les femmes, qui ne veulent plus avoir d’enfants. Corrélé à ces logiques, on y trouve la théorie du Grand Remplacement (ou Le premier sexe de E.Zemmour, à ne pas lire si l’on est sensible, nous posons un “trigger warning”).
Ensuite, le discours de la gauche développe l’idée que les sociétés occidentales sont féminisées et que les femmes ont pris de l’influence. On peut prendre pour exemple la conférence d’Alain Badiou consacré au féminin, mais qui ne cite que des auteurs masculins (ce qui pose en soi déjà un point de tension). Badiou pense que dans les banlieues, les jeunes filles réussissent bien mieux que les garçons. Elles vont donc devenir des consommatrices et ainsi être enrôlées dans le capitalisme alors que les garçons resteraient des sortes de sous-prolétaires oubliés. Il y a par ailleurs cette notion stipulant que l’ennemi principal est le capitalisme et que le féminisme détournerait les luttes de cette problématique économiques majeure. Cela exclut donc cruellement les courants de la pensée féministe qui se veulent anti-capitalistes.
On peut également et surtout citer Stéphanie Kunert dans son article de juin 2017 “Stratégies de légitimation et configurations discursives de la « cause des hommes », que nous vous invitons à lire directement (https://journals.openedition.org/edc/6802). Elle y explique que l’expression « cause des hommes » rassemble en partie tout ceux soutenant la thèse d’une « crise de l’identité masculine » et d’un traitement social globalement défavorable aux hommes, comme nous l’avons évoqué plus haut.
Exemple de groupes sociaux masculinistes créés sur différents espaces
On distingue deux types de prise d’espace. Non seulement il y a des groupes très définis avec des revendications officielles, mais il y a aussi beaucoup d’individus isolés qui viennent prendre la parole sur les réseaux sociaux dès qu’une femme parle de féminisme.
Des groupes officiels
Les célèbres INCELS (ou Involuntary Celibates) sont une sorte de consortium regroupant les communautés en ligne réputées misogynes, et dont les membres se définissent comme étant incapables de trouver une partenaire amoureuse ou sexuelle. Selon leur discours misogyne et violent, ce serait à cause des femmes devenues trop indépendantes et/ou trop masculines qu’ils seraient célibataires. Oui parce qu’ils s’agit presque exclusivement d’hommes hétérosexuels, blancs, plutôt jeunes, vivant surtout aux Etats-Unis et souvent racistes.
Les membres de cette communauté groupe décrivent les femmes comme étant des « femoïdes » (« femoids ») ou des « Stacys », femmes désirables mais superficielles ou « Beckys », désignant les femmes moins attirantes ; les hommes ayant facilement des rapports sexuels étant désignés comme des « Chads »..
Là où ce masculinisme est davantage inquiétant, c’est est qu’il cause des morts. L’exemple revenant souvent est la tuerie d’Isla Vista en 2014. L’auteur, Elliot Rodger, s’est déclaré incel et a laissé derrière lui un manifeste de 137 pages ainsi que des vidéos sur YouTube relatant la façon dont il voulait se venger pour avoir été rejeté par les femmes. Il était un membre actif d’une communauté incel appelée PUAHate (abréviation de « pickup artist hate »), et l’avait mentionné plusieurs fois dans son manifeste.
Plus récemment, en avril 2019, Alek Minassion a assassiné à Toronto une dizaine de personnes. Surprise, il s’avère qu’il était particulièrement actif sur des réseaux incels et qu’il ne s’en cachait même pas. Pour le citer, cet acte relevait de « la rébellion des Incels [qui] a déjà commencé. On va renverser tous les “Chads” et “Stacys”. » Nous souhaitons mettre en lumière la misogynie et la glorification de la violence qui sous-tendent de nombreuses communautés incel.
Nous pouvons aussi citer cette “Idéologie de la pilule noire”, qui est une croyance courante stipulant que le fatalisme et le défaitisme sont pour les personnes peu attirantes des sortes de pilules noires. Beaucoup d’incels pensent que la société est gynocentrique et que les femmes sont prédisposées à l’hypergamie. Le terme « pilule noire » a été inventé sur le blog Omega Virgin Revolt. Quelqu’un qui a métaphoriquement « avalé la pilule noire » a été « blackpilled », et est arrivé aux « réalisations réelles ou perçues socialement exprimées qui viennent du fait d’être un incel de longue date ».
Si nous prenons d’un point de vue sémiotique le site web des INCELS, à droite nous voyons les nouvelles publications. Parmi celles-ci :
“I am Getting an Escort, fuck it”, ce qui renvoie à l’idée de frustration sexuelle
“I don’t want to not care for a girl and treat her like shit” renvoie à la perception que les hommes ont d’eux-mêmes, jugeant qu’ils mériteraient d’avoir quelqu’un.
Un autre exemple très élitiste est celui de l’Ecole Major
Ce sont donc des cours qui peuvent intéresser ces hommes en manque de virilité mais la virilité s’achète.
Rien que le fait que l’on vous propose de payer la modique somme de 67€ pour de jolis conseils montre que ce masculinisme concerne une certaine catégorie de la population.
Ils développent le concept de “Mentalité supérieure”, pour les citer :
“Ce que l’on entend plus nulle part. Ni de nos pères. Ni à l’école. Ni à l’Eglise. Ni à la TV. Nulle part. Nous vivons dans une société qui demande de plus en plus une formation de philosophie virile de vie pour survivre et réussir, mais qui en fournit pourtant de moins en moins. Paradoxe ? Logique. Dans cette société nihiliste et égalitaire, il vaut mieux que vous soyez une flaque sans caractère, sans force, sans indépendance, sans culture, sans but, sans clan, sans racines, sans spiritualité – en un mot, sans virilité – car elle vous veut domestiqué, passif, consommateur, pacifié, lâche, et un peu en échec, de sorte à ce que vous soyez dépressif, et donc plus exploitable encore. Il y a encore 50 ans, les hommes apprenaient de leurs pères les références mentales, culturelles et morales essentielles à leur développement et à leur épanouissement. Aujourd’hui, il n’y en a plus. Ces références ont été diabolisées, caricaturées et dissimulées.”
Pour faire court, selon eux, la société s’est tellement féminisée qu’on apprend plus aux hommes à être des “vrais”. Ces masculinistes défendent une masculinité virile hégémonique, culturelle, politique et sociale.
Des individualités masculinistes qui s’expriment en dehors de leur espace privé
Récemment, sur Twitter a été définie la “pp manga Twitter”, autrement dit un groupe social d’hommes dont les caractéristiques sont de revenir sans cesse sur les arguments féministes et d’insulter sans complexe chaque femme qui poste quelque chose de “subversif” selon eux. C’est traiter de put* celles qui ont une opinion ou qui ont une certaine liberté avec leur corps, en discréditant au passage les travailleuses du sexe. Si au fondement ce ne sont que quelques individus se retrouvant autour des grands personnages de masculinité virile dans les mangas, c’est allé bien plus loin que ce simple univers. Ils sont devenus un groupe social à part entière, une communauté twitter, non officielle mais actée. Les communautés féministes, antiracistes et lgbtqi+ se sont approprié le terme “le pp manga twitter” ou “le FC pp manga” pour y regrouper ces individus problématiques, sexistes, homophobes et souvent racistes qui se retrouvent dans leurs tweets (mentions). C’est alors devenu commun de se revendiquer comme appartenant au “FC pp manga” lorsque son opinion est que “la société se dégénère à cause des lgbt et des put*”.
Leurs principales opinions sont donc :
que la femme se dénigre lorsqu’elle revendique une quelconque liberté
que les féministes sont dans l’excès car les hommes souffrent aussi. On retrouve souvent ce schéma de victimisation des hommes qui seraient le souffre douleur de la société actuelle
que les lgbtqi+ annoncent la fin de l’humanité et qu’ils revendiquent trop de choses tout en imposant leur “lobby”
Le masculinisme se manifeste donc sous plusieurs formes, et représente plus un discours irrationnel qu’une réelle revendication, dans la mesure où leurs idéologies sont fondées sur de la mauvaise foi et des mots creux. Ce n’est évidemment pas un équivalent au féminisme et cela ne le sera jamais. A contrario, les discours masculinistes sont comme nous l’avons prouvé, des discours profondément anti-féministes, voir misogynes, qui prônent une conservations des structures patriarcales.
Magali Berdah est une femme d’affaires qui a su saisir les opportunités offertes par le phénomène des influenceurs, ces personnalités qui comptent des millions de fans sur les réseaux sociaux. Depuis 2017, elle dirige l’agence Shauna Events, qui représente des stars de la téléréalité et des artistes comme Nabilla, Jessica Thivenin, Vitaa ou Gims. Mais qui est vraiment cette femme de 40 ans qui a fait la couverture du magazine Forbes en 2021 ? Voici son parcours, ses succès et ses controverses.
De courtière en assurances à agente des influenceurs
Magali Berdah n’a pas toujours travaillé dans le milieu du show-business. Originaire de Saint-Tropez, elle commence sa carrière comme vendeuse puis devient courtière en assurances et mutuelles à l’âge de 20 ans. Elle crée sa propre société dans ce domaine, mais celle-ci fait faillite en 2016. C’est à ce moment-là qu’elle décide de se reconvertir dans le marketing d’influence, un secteur encore peu développé en France.
Voici une vidéo montrant Magali Berdah parlant du monde des influenceurs en France :
Elle se rapproche alors de plusieurs candidats de téléréalité, qu’elle connaît personnellement ou via les réseaux sociaux. Elle leur propose de monétiser leur image en faisant du placement de produits pour des marques. Elle crée ainsi son agence Shauna Events en janvier 2017, avec une dizaine de clients. Très vite, son portefeuille s’étoffe et elle devient l’agente des plus grands influenceurs français, qui cumulent des millions d’abonnés sur Instagram, Snapchat ou TikTok.
Une femme d’affaires influente et médiatique
Le succès de Magali Berdah ne passe pas inaperçu. En 2018, elle s’associe avec Stéphane Courbit et sa société de production Banijay, qui rachète 50% de Shauna Events. La même année, elle devient présentatrice sur W9, pour l’émission de téléréalité Les princes et les princesses de l’amour. Elle rejoint également l’équipe de chroniqueurs de Cyril Hanouna, dans son émission Touche pas à mon poste sur C8.
Magali Berdah est également très présente sur les réseaux sociaux, où elle compte près d’un million d’abonnés sur Instagram. Elle partage son quotidien, ses voyages, ses rencontres avec les célébrités qu’elle représente ou qu’elle admire. Elle n’hésite pas à prendre la parole sur des sujets qui lui tiennent à cœur, comme le harcèlement en ligne ou la politique. En 2021, elle a même lancé sa chaîne YouTube, sur laquelle elle propose des interviews avec les candidats à l’élection présidentielle de 2022.
Une femme controversée et critiquée
Le parcours de Magali Berdah n’est pas sans polémiques. Elle est régulièrement accusée de favoriser des pratiques commerciales trompeuses ou illégales, en faisant la promotion de produits douteux ou d’arnaques via les influenceurs qu’elle gère. Elle est notamment visée par une enquête du parquet de Paris pour “tromperie aggravée” et “pratiques commerciales trompeuses”, suite à un reportage de Complément d’enquête diffusé sur France 2 en septembre 2021.
Elle est également critiquée pour son manque de déontologie journalistique, lorsqu’elle réalise des interviews politiques sur sa chaîne YouTube. Son premier épisode consacré à Eric Zemmour a été jugé “complaisant” et “partial” par de nombreux internautes et professionnels des médias. Elle a également été épinglée pour avoir diffusé une fausse information selon laquelle Emmanuel Macron aurait refusé de la rencontrer.
Magali Berdah est une femme qui divise autant qu’elle fascine. Elle a su s’imposer comme une figure incontournable du marketing d’influence en France, en accompagnant des personnalités qui touchent un large public, notamment les jeunes.
Egalité : le Collège Sévigné reçoit l’association Band of Sisters
Le Collège Sévigné, démontre, une fois de plus, son engagement régulier envers l’égalité entre les femmes et les hommes en organisant une nouvelle rencontre avec l’association Band of Sisters.
La violence faite aux femmes est un sujet brûlant et malheureusement, toujours d’actualité. C’est pourquoi, dans le cadre de ses actions régulières pour l’égalité entre les femmes et les hommes, le Collège Sévigné à Paris organise une nouvelle rencontre entre ses élèves de 4ème et de 2nde et l’association Band of Sisters. But de cette rencontre : sensibiliser les jeunes garçons et filles aux violences faites aux femmes. Mathieu Palain, écrivain et journaliste, ainsi que Cécile Lehanneur, présidente de l’association, seront présents pour échanger avec les élèves sur le dernier ouvrage de M. Palain, “Nos pères, nos frères, nos amis”.
La violence faite aux femmes est un fléau qui touche toutes les couches de la société. Le Collège Sévigné a donc jugé important d’informer ses élèves sur ce sujet sensible. L’association Band of Sisters a, quant à elle, présenté son action contre les violences faites aux femmes et leur soutient aux victimes. Les élèves ont pu ainsi comprendre l’ampleur de ce fléau et lutter contre toutes les formes de violences faites aux femmes.
Mathieu Palain, écrivain et journaliste, participera également à cette rencontre. Il partagera avec les élèves son dernier ouvrage qui traite de la relation entre les hommes et les femmes. Il appelle ainsi les jeunes à adopter une attitude responsable face à la violence faite aux femmes. Les élèves pourront également participer à des ateliers interactifs pour mieux comprendre le phénomène de violence. Ils auront ainsi la possibilité de réfléchir et exprimer leur ressenti et/ou évoquer des exemples concrets de violence dans leur quotidien.
La rencontre se déroule dans un climat de respect mutuel et de bienveillance. Comme à chaque réunion de sensibilisation organisée par l’établissement scolaire parisien, les élèves pourront poser des questions et manifester leur envie d’en savoir plus sur le sujet. La rencontre leur permettra d’ouvrir les yeux sur les préjugés et les stéréotypes liés à la violence faite aux femmes.
Le Collège Sévigné, historiquement une école de filles, démontre une fois de plus – s’il en était besoin – son engagement envers l’égalité entre les femmes et les hommes en organisant cette rencontre avec l’association Band of Sisters.
Toutes les écoles devraient sans doute suivre cet exemple qui ne doit pas être réservé aux seuls grands établissements parisiens. Les élèves sont ainsi sensibilisés à l’importance de lutter contre les violences faites aux femmes en étant sensibilisés et informés sur le sujet. Il est important de continuer à mener des actions de sensibilisation auprès des jeunes pour lutter contre ce fléau qui touche notre société comme le fait, depuis près de dix ans, le Collège Sévigné. Il prend sa pleine part à la lutte contre la violence faite aux femmes et permet aux élèves de prendre conscience de leur propre responsabilité dans cette lutte.
En savoir plus : https://www.collegesevigne.org/actualite/egalite-femmes-hommes-prevention-contre-les-violences-faites-aux-femmes/
Dans de nombreux cas, pour réussir, il est nécessaire de se démarquer des autres entreprises ou marques qui proposent un produit ou un service similaire ou identique. C’est là qu’intervient le brand marketing ou plus simplement, le branding, un outil essentiel pour le succès d’une entreprise et pour créer l’image avec laquelle le public s’identifiera à cette marque. Nous expliquons ci-dessous ce qu’est cette stratégie marketing et en quoi elle consiste.
Qu’est-ce que le marketing/la stratégie de marque ?
Le marketing ou l’image de marque est la clé du succès d’une entreprise. C’est le processus qui comprend tout le travail effectué pour construire une marque. Ce processus va de la conception du logo au choix des couleurs de l’entreprise, en passant par le ton communicatif, les valeurs, le message à transmettre, l’e-réputation voulue etc… Toutes les actions qui tournent autour de la création d’une marque font partie de la stratégie de marque.
C’est un travail long et compliqué, car toutes ces actions visent à faire de la marque un point de référence et à faire en sorte que les consommateurs l’aient toujours à l’esprit, directement ou indirectement.
Si l’on dit qu’il s’agit d’un processus long et compliqué, c’est parce que la stratégie de marque commence dès la naissance de l’idée de créer une entreprise. À partir de ce moment, toutes les actions ultérieures sont incluses dans le marketing de marque : création d’un nom, création d’une identité d’entreprise, positionnement, fidélité à la marque et structure de marque.
Aspects clés du brand marketing
Pour que tout le travail porte ses fruits et que l’entreprise connaisse le succès, il est nécessaire de prendre en compte certains aspects clés :
Le public cible : il est très important d’identifier le profil qui sera intéressé par ce que la marque propose. Vous ne pouvez pas attirer un jeune public de la même manière qu’un public plus adulte, ni attirer l’attention d’un public féminin de la même manière que celle d’un public masculin. Une fois que vous avez identifié le profil du client potentiel, vous devez vous mettre à sa place pour savoir ce qu’il pense, ce qu’il ressent, ce dont il a besoin…
Envoyer un message clair et direct : une fois que tout ce qui précède est clair, l’étape suivante consiste à lancer un message pour capter l’attention du public. Ce message doit être direct et le plus court possible. Il s’agit de donner des informations sur le produit ou le service qui, en plus d’être concrètes, parviennent à susciter l’intérêt du public.
Établir un lien avec le public : il ne suffit pas que le public aime ce que la marque propose. Le public doit se sentir identifié au message transmis. Il est très important que le public auquel le message est adressé ait le sentiment que la marque connaît très bien ses sentiments, ses besoins, ses inquiétudes… De cette façon, il fera beaucoup plus confiance au produit ou au service et votre e-réputation n’en sera que meilleure.
Nous pouvons constater que dans le brand marketing, tout tourne autour du public. Pendant tout le processus de création, il est très important de tenir compte du type de profil qui sera intéressé par ce produit ou service afin de créer une image qui attire l’attention de ce type de personnes en particulier, car ce sont précisément elles qui peuvent devenir des clients potentiels.
Conseils pour appliquer le marketing de marque à votre entreprise
Comme nous l’avons déjà mentionné, le travail de brand marketing commence dès l’instant où naît l’idée de créer une entreprise.
ela signifie qu’il est nécessaire de commencer par choisir un nom, un logo, une charte graphique, des valeurs, un ton communicatif… Lorsque l’entreprise est déjà créée et a une structure définie, il est temps de la montrer au monde.
Voici quelques conseils pour commencer à appliquer le marketing de marque à votre entreprise et qui vous aideront à faire, au moins, les premiers pas vers le succès.
Soignez vos campagnes de marketing, car la manière dont vous vous présentez et dont vous vous adressez au public est essentielle. Il est clair que faire quelque chose d’original et d’accrocheur peut être crucial pour le succès, mais il est important de toujours rester dans la même ligne. Nous entendons par là que, dans l’originalité, il est important de ne pas perdre la cohérence.
Méfiez-vous des changements brusques, car ils peuvent être mal accueillis. Avant d’effectuer un changement dans le logo, dans le design du produit, dans la manière de communiquer avec le public… il est nécessaire de l’étudier longuement et d’évaluer les réactions possibles du public. Les changements ne sont pas mauvais, mais vous devez toujours tenir compte de l’opinion du public.
Concentrez-vous davantage sur la marque que sur le produit afin que le public se souvienne de vous. L’une des actions de branding les plus réussies a été de se concentrer sur la marque plutôt que sur le produit. Bien que cela ne soit pas applicable à toutes les entreprises, c’est un moyen d’ajouter de la valeur aux futurs produits ou services.
Essayez de rester au courant de tout pour capter l’attention du consommateur. Connaître les préoccupations, les inquiétudes ou les sentiments des consommateurs, entre autres, peut être d’une grande aide pour orienter une campagne de marketing vers ce qui attirera le plus l’attention. Pour connaître ces informations, il est nécessaire de connaître les modes, les tendances, la situation sociale actuelle… Toutes les informations du présent peuvent être utilisées pour réaliser une bonne campagne publicitaire.
Comme nous l’avons déjà mentionné, le marketing de marque est un processus long et complexe. En fait, c’est un travail qui peut prendre des mois, voire des années, selon la taille de l’entreprise. Tout doit être choisi avec grand soin car chaque élément, du logo à la campagne publicitaire, a un impact sur le public et de facto sur votre e-réputation.
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