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L’Eurovision c’est très gay en fait

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« Bonsoir Pariiiiis ! »

Bilal Hassani. 19 ans. Youtubeur. Chanteur, auteur-compositeur. De culture musulmane. D’origine marocaine. Queer. Représentant de la France pour l’Eurovision 2019. Bilal Hassani revendique une identité unique, et il a bien raison. Le 26 janvier, il a éclipsé Chimène Badi ou encore Emmanuel Moire grâce aux votes du public qui lui a attribué 150 points. Le 12 janvier déjà, en demi-finale, il avait été classé premier aux votes du jury international et du public. Mais qui est Bilal Hassani et pourquoi gagne-t-il à être connu ?

Bilal Hassani au-delà des stéréotypes de genre

Bilal aime chanter depuis tout petit. En 2015, il participe à The Voice Kids et choisit pour les auditions à l’aveugle d’interpréter “Rise like a Phoenix” de Conchita Wurst, vous savez, cet-te artiste qui avait fait sensation à l’Eurovision (tiens tiens) en 2014. Drag queen à barbe, son apparition et sa victoire avaient fait couler beaucoup d’encre et déclenché des vagues de haine à son encontre. Bilal Hassani s’inscrit cependant avec fierté dans sa lignée et revendique ce jeu sur les stéréotypes de genre. Adepte des perruques, auxquelles il donne des petits noms, il se maquille et porte sans aucun problème des vêtements considérés comme féminins.

Pourtant, il se genre au masculin et revendique être un homme : ceci n’est pas une histoire de transidentité mais bien d’un homme cisgenre qui refuse de se conformer à la masculinité traditionnelle. “Je suis pas dans les codes, ça dérange beaucoup”, chante-t-il dans son single “ROI”, une chanson sur l’acceptation de soi dont l’écriture a été “vraiment thérapeutique” selon ses propres mots. Refuser les stéréotypes de genre s’apparente à un parcours de combattant, qui conduit à l’exclusion et à une remise en question profonde. Pourtant, le maquillage n’est pas moins adapté à un homme qu’à une femme, de même que le port d’une perruque ou d’un crop top. Un homme qui se travestit est immédiatement la cible de moqueries et de menaces, quand une femme peut plus facilement adopter des vêtements masculins sans que cela soit tourné en dérision. C’est parce que dans notre société de masculinité hégémonique, il est admis que les femmes cherchent à ressembler aux dominants, adoptant leurs manières, alors que l’inverse semble étrange et anormal. Pourquoi vouloir ressembler à une femme, cette créature faible et superficielle, quand on a eu la chance de naître avec la bonne combinaison de chromosomes ? Les garçons sont encouragés à cacher tout ce qui pourrait s’apparenter au féminin chez eux et à exacerber leur virilité. Faire le contraire est incompréhensible, et donc fait peur.

 

Queer. Ce mot anglais veut à l’origine dire étrange, bizarre, peu commun. Dans les années 1990, la communauté LGBT+ s’est emparée de cette ancienne insulte pour en faire un geste politique et inclusif, permettant à toutes les personnes discriminées pour leur orientation sexuelle ou leur identité de genre de se regrouper sous un même terme. La bizarrerie et l’étrangeté sont devenues un motif de fierté et de revendication, un moyen de s’associer face à l’écrasante majorité hétérosexuelle normée. Aujourd’hui, Bilal Hassani est qualifié à tour de bras d’“idole queer des jeunes” car il semble parfaitement incarner ce terme, tant il affiche sa volonté de ne pas se conformer aux stéréotypes de genre. En juin 2017, la veille de la Marche des Fiertés à Paris, il fait son coming out public via une chanson dans laquelle il dit “T’es un garçon et c’est un problème.” Cette chanson a déclenché des réactions globalement positives même s’il n’a évidemment pas pu éviter les commentaires homophobes et haineux.

Une figure surmédiatisée et politisée

Bilal n’a que 19 ans et il est déjà propulsé sur le devant de la scène médiatique. Le #DestinationEurovision a été trending sur Twitter pendant la demi-finale puis la finale de l’émission, et plusieurs milliers de personnes ont réagi en live à la performance finale de “ROI”. Déjà avant, le public avait pu découvrir le chanteur sur NRJ, Quotidien ou encore France Inter où il avait été invité et en avait profité pour créer et renforcer sa communauté autour de tout ce qu’il est et représente. Sa chaîne YouTube, sur laquelle il partage sa vie derrière des titres bien putaclic, cumule aujourd’hui 846.000 abonné.e.s et le clip de sa chanson “ROI” a été visionné plus de 8 millions de fois depuis sa sortie il y a un mois. Bilal est très visible, et cela s’accompagne forcément de beaucoup de curiosité. Depuis sa victoire, il est sous le feu des projecteurs non-stop, et à force de chercher, on finit toujours par trouver.

 

Le 1er février, i24news dévoile d’anciens tweets de 2014 dans lesquels Bilal accuse Israël de “crime contre l’humanité”. Immédiatement, les internautes sautent sur l’occasion pour l’accuser de tous les maux, et quelques heures plus tard, le jeune homme est obligé de publier une vidéo dans laquelle il dit ne pas être l’auteur de ces messages, et que “Ce ne sont ni [s]es écrits ni [s]es pensées”. Il ajoute également qu’il avait 14 ans à l’époque et qualifie ces propos de “grosses grosses grosses bêtises”. Il est tout de même intéressant de noter que ce tweet, ainsi qu’un autre soutenant Dieudonné, a été déterré par Damien Rieu, un militant d’extrême droite, qui a également fait circuler des tweets trafiqués afin d’accuser Bilal de racisme. Le chanteur passe donc son temps à devoir se défendre contre des accusations parfois fausses mais auxquelles il est obligé d’accorder de l‘attention : rappelons que la finale de l’Eurovision a lieu à Tel Aviv cette année et qu’avoir des propos remettant en cause la légitimité d’Israël aurait rapidement pu se prouver problématique.

 

Quelques heures après son explication concernant ces tweets, c’est une vidéo qui est cette fois déterrée. Dedans, on voit Bilal et des amis rire en déclamant “La France a vraiment souffert, attentats par-ci, attentats par-là”. De nombreux.euses internautes s’indignent encore une fois, et un député des Alpes-Maritimes va même jusqu’à demander son retrait de la compétition de l’Eurovision. Cependant, cette mise en scène n’était que la recréation d’une vidéo qui avait fait le buzz au moment de la Coupe du monde lorsqu’un jeune homme sautait de joie à l’annonce de la victoire des Bleus et avait prononcé cette phrase. C’est un motif récurrent qui se dessine : certain.e.s cherchent absolument à faire en sorte que Bilal Hassani soit vu comme un méchant et un traître à la France. On peut sans trop s’avancer supposer que c’est parce qu’il est de culture musulmane d’origine marocaine et qu’il ne correspond pas à l’imaginaire du garçon blanc catholique qui constitue encore pour beaucoup l’image de la France. Pourtant, 40% de la population française est issue de l’immigration sur trois générations (INED, 2018) et les personnes d’origine marocaine représentent 11% de ce groupe, en deuxième position derrière l’Algérie (Insee, 2012). Bilal Hassani représente certes une minorité, mais pas du tout une exception au sein du pays cosmopolite qu’est la France, n’en déplaise à certain.e.s. Tous ces tweets et scandales à répétition ne sont que des prétextes pour les réactionnaires racistes et arriéré.e.s qui adorent donner leur opinion même (et surtout) quand on ne la leur demande pas.

Outre l’islamophobie et le racisme (jamais de répit pour les fascistes), Bilal subit en plus des attaques homophobes incessantes : quelques heures après sa victoire à Destination Eurovision, c’était déjà plus de 1.500 tweets haineux qu’avaient récolté le collectif Urgence Homophobie et l’association Stop Homophobie. Quelques jours plus tard, Bilal a déposé 200 plaintes contre X pour “injures, provocations à la haine et à la violence et menaces homophobes”. Un déferlement de haine d’autant plus difficile à vivre pour le chanteur qui avoue avoir grandi dans un environnement particulièrement safe dans lequel ses parents et sa famille se moquaient de son expression de genre. Malheureusement, à seulement 19 ans, il est déjà devenu la cible d’une quantité impressionnante de memes insultants et de menaces de mort quotidiennes. Les réactions de soutien et d’encouragement sont nombreuses en retour, heureusement, mais le mal reste entier.

On te souhaite bon courage pour le 16 mai prochain Bilal 👑

Ellie Martinaud

Sitographie

https://www.lepoint.fr/culture/bilal-hassani-idole-queer-des-jeunes-et-porte-drapeau-francais-a-l-eurovision-27-01-2019-2289203_3.php

https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/01/27/le-youtubeur-bilal-hassani-idole-queer-des-jeunes-representera-la-france-a-l-eurovision_5415139_3246.html

https://www.telerama.fr/musique/eurovision-bilal-hassani,-lidole-des-ados-cible-par-les-homophobes,n6093438.php

https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/2436959-20190127-bilal-hassani-aller-eurovision-votes-public-meilleure-reponse-haters

https://www.huffingtonpost.fr/2019/02/01/bilal-hassani-sexplique-apres-une-polemique-sur-danciens-tweets-qui-lui-sont-attribues_a_23658921/

https://www.voici.fr/news-people/actu-people/bilal-hassani-eurovision-apres-ses-tweets-polemiques-une-video-de-2018-sur-les-attentats-en-france-indigne-les-internautes-655738

https://www.youtube.com/watch?v=KxoBlWGRRSw

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Martha Stewart : une femme d’affaires inspirante

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Le portrait de Martha Stewart

Martha Stewart est une femme d’affaires américaine qui a créé un empire médiatique et de décoration intérieure, Martha Stewart Living Omnimedia, Inc. Elle est connue pour ses livres, ses magazines, ses émissions de télévision et ses produits sur la cuisine, l’art de recevoir et le bricolage. Voici son parcours exceptionnel et ses conseils pour réussir.

Ses débuts

Martha Stewart est née le 3 août 1941 à Jersey City, dans le New Jersey. Elle est la deuxième de six enfants d’une famille d’origine polonaise. Ses parents étaient tous les deux enseignants, mais son père a ensuite travaillé comme vendeur de médicaments. 

Dès son enfance, Martha Stewart apprend à cuisiner et à coudre avec sa mère.  Elle développe aussi une passion pour le jardinage avec son père.  Elle commence à travailler comme mannequin à l’âge de 13 ans, apparaissant dans des défilés de mode, des publicités télévisées et des magazines. 

Voici une vidéo relatant la carrière de Martha Stewart en anglais :

Elle poursuit ses études à Barnard College, à Manhattan, où elle obtient un diplôme en histoire européenne et architecturale en 1962. Elle y rencontre Andy Stewart, un étudiant en droit à Yale, qu’elle épouse en 1961. Six ans plus tard, après la naissance de leur fille Alexis, Martha Stewart devient courtière en bourse pour la firme Monness, Williams et Sidel. Elle travaille à Wall Street jusqu’en 1972, année où la famille déménage à Westport, dans le Connecticut. 

Son ascension

Après avoir restauré la ferme du XIXe siècle qu’ils avaient achetée, Martha Stewart décide de se consacrer à la cuisine gastronomique, qu’elle s’est enseignée en lisant le livre de Julia Child Maîtriser l’art de la cuisine française. Elle lance une entreprise de traiteur à la fin des années 1970, et se fait rapidement remarquer pour ses menus raffinés et sa présentation créative. En moins de dix ans, Martha Stewart, Inc., devient une entreprise d’un million de dollars qui sert des clients prestigieux et célèbres. 

Martha Stewart se lance ensuite dans le monde de l’édition avec son premier livre, Entertaining, qui devient un best-seller et qui est suivi par d’autres publications telles que Martha Stewart’s Quick Cook Menus, Martha Stewart’s Hors d’Oeuvres, Martha Stewart’s Christmas et Martha Stewart’s Wedding Planner. Sa notoriété grandissante a un impact négatif sur sa vie personnelle, puisque son mariage avec Andy se termine par un divorce en 1990, après une séparation difficile de trois ans. 

En 1991, Martha Stewart, Inc., devient Martha Stewart Living Omnimedia, Inc., avec le lancement de son magazine, Martha Stewart Living. L’empire du style de vie de Martha Stewart s’étend bientôt à deux magazines, une publication de recettes au format poche, une émission de télévision populaire sur le câble, une chronique syndiquée dans les journaux, une série de livres pratiques, une émission de radio, un site Internet et 763 millions de dollars de ventes annuelles au détail. Le 19 octobre 1999, la plus célèbre femme au foyer d’Amérique retourne à Wall Street pour voir son entreprise faire son entrée en bourse au New York Stock Exchange. À la fin de la journée, le prix de chacune des 72 millions d’actions de Martha Stewart Living Omnimedia, Inc. avait augmenté de plus de 95 % et rapporté près de 130 millions de dollars. 

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Élisabeth Borne, la première ministre qui vient de la gauche et de l’écologie

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Le parcours d'Elisabeth Borne.

Élisabeth Borne est la nouvelle première ministre de la France depuis le 16 mai 2022. Elle succède à Jean Castex, qui a démissionné après la défaite de la majorité présidentielle aux élections régionales. C’est la première fois qu’une femme occupe ce poste depuis Edith Cresson en 1991-1992. Qui est cette femme d’État qui a gravi les échelons de la haute fonction publique et de la politique ?

Une polytechnicienne au service de l’État

Née le 18 avril 1961 à Paris, Élisabeth Borne est issue d’une famille modeste. Son père est ouvrier et sa mère est secrétaire. Elle fait des études brillantes et intègre l’École polytechnique en 1980, à une époque où les femmes y sont encore rares. Elle poursuit sa formation à l’École nationale des ponts et chaussées et devient ingénieure générale des ponts et chaussées.

Voici une vidéo présentant cette femme :

Elle commence sa carrière au ministère de l’Équipement, où elle occupe différents postes liés à l’aménagement du territoire, aux transports et à l’environnement. Elle est notamment chargée de la préparation du sommet de la Terre de Rio en 1992 et du plan Climat de 2004. Elle devient directrice régionale de l’équipement d’Île-de-France en 2007, puis préfète de Poitou-Charentes en 2013.

Une proche de Ségolène Royal et d’Emmanuel Macron

En 2014, elle rejoint le cabinet de Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, comme directrice de cabinet. Elle y travaille sur des dossiers comme la transition énergétique, la loi sur la biodiversité ou la COP21. Elle se lie d’amitié avec Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, qui apprécie son pragmatisme et son sens du dialogue.

En 2015, elle quitte le gouvernement pour prendre la présidence de la RATP, l’entreprise publique qui gère les transports en commun parisiens. Elle y mène une politique ambitieuse de modernisation du réseau, d’extension du métro et de développement des modes doux comme le vélo ou le covoiturage. Elle affronte aussi plusieurs mouvements sociaux, notamment contre la réforme des retraites en 2019.

Une ministre aux multiples casquettes

En 2017, elle fait partie des personnalités issues de la gauche qui soutiennent Emmanuel Macron lors de l’élection présidentielle. Elle est nommée ministre chargée des Transports au sein du gouvernement d’Édouard Philippe. Elle y défend le projet de loi d’orientation des mobilités (LOM), qui vise à favoriser les alternatives à la voiture individuelle, à accélérer la transition écologique des transports et à rénover les infrastructures.

En 2019, elle devient ministre de la Transition écologique et solidaire, après la démission de François de Rugy. Elle hérite d’un portefeuille élargi, qui comprend aussi l’énergie, le logement ou les relations avec les collectivités territoriales. Elle doit faire face à plusieurs crises, comme l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, les tensions autour du projet d’éoliennes offshore à Saint-Brieuc ou la gestion de la pandémie de Covid-19.

En 2020, elle est nommée ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion dans le gouvernement de Jean Castex. Elle a pour mission de limiter les conséquences sociales et économiques de la crise sanitaire, en soutenant l’activité partielle, en favorisant le télétravail ou en accompagnant les jeunes vers l’emploi. Elle doit aussi mener à bien la réforme controversée.

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Sexfriend : le mode d’emploi

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Tout sur le sexfriend

Vous vous demandez comment entretenir une relation basée uniquement sur le sexe, sans engagement sentimental ? Vous voulez savoir quels sont les avantages et les inconvénients de ce type de relation ?

Un sexfriend est une personne avec qui on a des rapports sexuels réguliers ou occasionnels, sans être amoureux ni en couple. C’est une forme de relation libre et sans contrainte, qui repose sur le respect mutuel et la confiance. Le sex friend n’est pas un partenaire romantique, mais plutôt un ami avec qui on partage du plaisir charnel.

Le principal avantage d’un sexfriend est qu’il n’implique pas de s’engager sur le plan sentimental. En effet, le sexfriend ne concerne que l’aspect sexuel. On peut ainsi profiter de sa liberté, sans avoir à rendre des comptes ni à faire des compromis. On peut aussi avoir plusieurs sexfriends en même temps, à condition d’être honnête et de se protéger. Le sexfriend peut aussi être une façon de combler un manque affectif ou de se remettre d’une rupture.

Voici une vidéo parlant de ce type de relation :

Comment trouver un sexfriend ?

Trouver un sexfriend peut être une expérience enrichissante et agréable, à condition de respecter quelques règles de base. Un sex friend est une personne avec qui vous partagez une relation sexuelle sans engagement ni sentiment amoureux.

Pour trouver un sexfriend, il faut d’abord savoir ce que vous cherchez et ce que vous êtes prêt à offrir. Il ne s’agit pas de tomber amoureux ou de se mettre en couple, mais de profiter d’une complicité physique et d’une confiance mutuelle. Il faut donc être clair sur vos attentes, vos limites et vos envies, et les communiquer à votre partenaire potentiel. Il faut aussi choisir une personne qui partage votre vision de la relation et qui ne risque pas de développer des sentiments ou de vous en demander plus que du sexe.

Il faut aussi multiplier les occasions de rencontrer des personnes qui vous plaisent et qui sont ouvertes à ce type de relation. Vous pouvez utiliser des applications de rencontre, des sites spécialisés ou des réseaux sociaux pour entrer en contact avec des profils qui vous correspondent. Vous pouvez aussi sortir dans des lieux propices aux rencontres, comme des bars, des clubs ou des soirées entre amis. L’important est de rester honnête et respectueux, et de ne pas faire de fausses promesses ou de faux espoirs.

Il faut enfin savoir entretenir la relation sans la compliquer. Il faut éviter de mélanger le sexe et les sentiments, et de confondre le sexfriend avec un ami ou un amant. Il faut aussi respecter la vie privée et la liberté de l’autre, et ne pas être jaloux ou possessif. Il faut enfin savoir mettre fin à la relation si elle ne vous convient plus ou si l’un de vous deux veut changer de statut. Le but est de prendre du plaisir sans se prendre la tête.

Comment gérer une relation en sexfriend ?

Une relation sex friend est une relation basée uniquement sur le sexe, sans engagement ni sentiment. C’est une façon de profiter du plaisir charnel sans les contraintes d’une relation amoureuse. Mais comment gérer une relation sex friend sans se faire mal ou blesser l’autre ? Voici quelques conseils pour réussir ce type de relation.

Premièrement, il faut être clair sur ses attentes et ses limites. Il faut discuter avec son sex friend de ce que l’on recherche dans cette relation, de ce que l’on accepte ou pas, de la fréquence des rapports, de la possibilité de voir d’autres personnes... Il faut aussi respecter les règles établies et ne pas essayer de changer les termes du contrat en cours de route. Il faut éviter de se comporter comme un couple, de se faire des cadeaux, de se présenter à ses amis ou à sa famille…

Deuxièmement, il faut protéger sa santé et celle de son sex friend. Il faut utiliser un préservatif à chaque rapport sexuel, pour se prémunir des infections sexuellement transmissibles et des grossesses non désirées. Il faut aussi faire des dépistages réguliers et être honnête sur son état de santé. Il faut également veiller à son bien-être émotionnel et ne pas se forcer à avoir des rapports si l’on n’en a pas envie ou si l’on se sent mal.

Troisièmement, il faut savoir mettre fin à la relation si elle ne nous convient plus ou si l’un des deux développe des sentiments. Il faut être attentif aux signes qui montrent que la relation devient trop sérieuse ou trop compliquée, comme la jalousie, la possessivité, la dépendance… Il faut alors avoir le courage de rompre avec son sex friend, en lui expliquant les raisons de son choix et en restant respectueux. Il faut éviter de le ghoster, de lui mentir ou de lui faire du mal.

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