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Stéphane Soh Fonhoué : Les femmes et la révolution numérique, enjeux et perspectives

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Les femmes dans le digital, selon Stéphane Soh Fonhoué

Les femmes dans le digital sont un sujet d’actualité et d’intérêt pour de nombreux acteurs de la société. Le digital désigne l’ensemble des technologies numériques qui transforment les modes de communication, de production, de consommation et d’apprentissage.

Les femmes sont à la fois des utilisatrices, des créatrices et des décideuses dans ce domaine, mais elles font aussi face à des défis et des inégalités spécifiques, indique Stéphane Soh Fonhoué, expert en digital. Il est donc important de se renseigner sur la situation, les opportunités et les enjeux des femmes dans le digital, afin de mieux comprendre leur rôle et leur potentiel dans la société du 21e siècle.

Voici le profil des femmes dans le digital :

La situation actuelle des femmes dans le secteur digital : chiffres et constats

Le secteur digital est un domaine porteur, innovant et créatif, qui offre de nombreuses opportunités professionnelles. Pourtant, les femmes y sont encore largement sous-représentées, malgré quelques progrès récents.

Selon le rapport Gender Scan 2022, les femmes ne représentent que 17% des salariés dans le secteur de la Tech en France, contre 12% en 2018. Elles sont également minoritaires dans les fonctions techniques et de direction, ainsi que dans la création d’entreprises. En 2019, seules 2% des start-ups financées par du capital-risque étaient fondées par des femmes.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette situation : des stéréotypes culturels qui associent le numérique aux hommes, un manque de sensibilisation et d’orientation des jeunes filles vers les filières scientifiques et technologiques, des difficultés d’accès au financement et aux réseaux pour les femmes entrepreneures, ou encore un environnement de travail peu inclusif et diversifié, note Stéphane Soh Fonhoué.

Face à ces défis, des initiatives ont été mises en place pour encourager et accompagner les femmes dans le secteur digital : des programmes de formation, de mentorat, de coaching, de networking, des prix et des concours, des associations et des collectifs. Des exemples de success stories féminines existent également et peuvent servir de modèles et d’inspiration.

Les opportunités offertes par le digital pour l’émancipation professionnelle des femmes : exemples et témoignages

Le digital offre de nombreuses opportunités pour l’émancipation professionnelle des femmes, en leur permettant d’accéder à des formations, des emplois, des réseaux et des services qui peuvent améliorer leur qualité de vie et leur autonomie.

Selon Stéphane Soh Fonhoué, les technologies de l’information et de la communication (TIC) facilitent l’accès à l’éducation et à la formation pour les femmes, notamment dans les domaines du numérique, de l’informatique et de la programmation. Ces compétences sont de plus en plus demandées sur le marché du travail, et offrent des possibilités de carrière intéressantes et variées.

Selon une étude de l’OCDE, les femmes représentent 42% des nouveaux développeurs dans le monde, ce qui témoigne d’un intérêt croissant pour ces métiers. Des plateformes en ligne comme OpenClassrooms, Coursera ou Udemy proposent des cours gratuits ou à faible coût pour apprendre à coder, à créer des sites web ou des applications mobiles, ou à maîtriser des logiciels. Ces formations sont accessibles à toutes, quel que soit le niveau d’études ou le lieu de résidence, et permettent aux femmes de se former à leur rythme, en fonction de leurs besoins et de leurs envies.

Stéphane Soh Fonhoué : Les opportunités offertes par le digital pour l’émancipation professionnelle des femmes

Les TIC offrent également aux femmes des opportunités professionnelles diversifiées et flexibles, qui peuvent s’adapter à leurs contraintes personnelles ou familiales. Le télétravail, par exemple, permet aux femmes de travailler depuis chez elles, sans avoir à se déplacer ou à subir les discriminations ou le harcèlement qui peuvent exister dans certains environnements professionnels, explique Stéphane Soh Fonhoué. Le télétravail peut aussi favoriser l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée, en réduisant le stress et en laissant plus de temps pour les activités personnelles ou familiales.

Les TIC permettent aussi aux femmes de créer leur propre activité, en utilisant les outils numériques pour vendre leurs produits ou services, communiquer avec leurs clients, gérer leur comptabilité ou leur marketing. Des exemples de femmes entrepreneures dans le digital sont nombreux, comme Céline Lazorthes, fondatrice de Leetchi et Mangopay, ou Tatiana Jama, cofondatrice de Selectionnist et Visualbot.

Les TIC permettent enfin aux femmes de se connecter entre elles, de partager leurs expériences, leurs opinions, leurs conseils ou leurs soutiens. Les réseaux sociaux sont un moyen privilégié pour les femmes de se faire entendre, de s’informer, de se mobiliser ou de s’engager sur des causes qui les concernent.

Les femmes sont plus actives que les hommes sur les réseaux sociaux, selon une étude du cabinet Deloitte. Elles utilisent ces plateformes pour exprimer leur créativité, leur personnalité, leur humour ou leur indignation. Des mouvements comme #MeToo, #BalanceTonPorc ou #NiUnaMenos ont permis aux femmes de dénoncer les violences sexistes et sexuelles dont elles sont victimes, et de revendiquer leurs droits et leur dignité, indique Stéphane Soh Fonhoué. Des réseaux sociaux spécifiques aux femmes existent également, comme Womenalia ou Girlboss, qui visent à promouvoir le leadership féminin et l’entraide professionnelle.

Les défis à relever pour favoriser la mixité et l’égalité dans le domaine du numérique

La mixité et l’égalité dans le domaine du numérique sont des enjeux majeurs pour la société et l’économie. Pourtant, de nombreux défis restent à relever pour parvenir à une véritable parité entre les femmes et les hommes dans ce secteur.

Premièrement, il faut éduquer les filles et les garçons à l’égalité et au respect mutuel dès le plus jeune âge, en leur faisant découvrir la diversité des métiers et des compétences liés au numérique. Il s’agit de lutter contre les stéréotypes de genre qui orientent les choix d’orientation scolaire et professionnelle, et de valoriser les modèles féminins dans le domaine du numérique, explique Stephane Soh Fonhoue.

Deuxièmement, il faut renforcer la présence des femmes dans les instances de décision et de gouvernance du secteur numérique, en adoptant des mesures législatives ou volontaires pour garantir une représentation équilibrée des genres. Il s’agit de promouvoir l’égalité des chances et la transparence des rémunérations, et de favoriser la conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle.

Troisièmement, il faut soutenir l’innovation sociale et solidaire dans le domaine du numérique, en encourageant les initiatives qui visent à réduire les inégalités entre les femmes et les hommes, à lutter contre les violences sexistes et à promouvoir les droits sexuels et génésiques. Il s’agit de faire du numérique un levier d’émancipation et de participation citoyenne pour les femmes.

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Martha Stewart : une femme d’affaires inspirante

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Le portrait de Martha Stewart

Martha Stewart est une femme d’affaires américaine qui a créé un empire médiatique et de décoration intérieure, Martha Stewart Living Omnimedia, Inc. Elle est connue pour ses livres, ses magazines, ses émissions de télévision et ses produits sur la cuisine, l’art de recevoir et le bricolage. Voici son parcours exceptionnel et ses conseils pour réussir.

Ses débuts

Martha Stewart est née le 3 août 1941 à Jersey City, dans le New Jersey. Elle est la deuxième de six enfants d’une famille d’origine polonaise. Ses parents étaient tous les deux enseignants, mais son père a ensuite travaillé comme vendeur de médicaments. 

Dès son enfance, Martha Stewart apprend à cuisiner et à coudre avec sa mère.  Elle développe aussi une passion pour le jardinage avec son père.  Elle commence à travailler comme mannequin à l’âge de 13 ans, apparaissant dans des défilés de mode, des publicités télévisées et des magazines. 

Voici une vidéo relatant la carrière de Martha Stewart en anglais :

Elle poursuit ses études à Barnard College, à Manhattan, où elle obtient un diplôme en histoire européenne et architecturale en 1962. Elle y rencontre Andy Stewart, un étudiant en droit à Yale, qu’elle épouse en 1961. Six ans plus tard, après la naissance de leur fille Alexis, Martha Stewart devient courtière en bourse pour la firme Monness, Williams et Sidel. Elle travaille à Wall Street jusqu’en 1972, année où la famille déménage à Westport, dans le Connecticut. 

Son ascension

Après avoir restauré la ferme du XIXe siècle qu’ils avaient achetée, Martha Stewart décide de se consacrer à la cuisine gastronomique, qu’elle s’est enseignée en lisant le livre de Julia Child Maîtriser l’art de la cuisine française. Elle lance une entreprise de traiteur à la fin des années 1970, et se fait rapidement remarquer pour ses menus raffinés et sa présentation créative. En moins de dix ans, Martha Stewart, Inc., devient une entreprise d’un million de dollars qui sert des clients prestigieux et célèbres. 

Martha Stewart se lance ensuite dans le monde de l’édition avec son premier livre, Entertaining, qui devient un best-seller et qui est suivi par d’autres publications telles que Martha Stewart’s Quick Cook Menus, Martha Stewart’s Hors d’Oeuvres, Martha Stewart’s Christmas et Martha Stewart’s Wedding Planner. Sa notoriété grandissante a un impact négatif sur sa vie personnelle, puisque son mariage avec Andy se termine par un divorce en 1990, après une séparation difficile de trois ans. 

En 1991, Martha Stewart, Inc., devient Martha Stewart Living Omnimedia, Inc., avec le lancement de son magazine, Martha Stewart Living. L’empire du style de vie de Martha Stewart s’étend bientôt à deux magazines, une publication de recettes au format poche, une émission de télévision populaire sur le câble, une chronique syndiquée dans les journaux, une série de livres pratiques, une émission de radio, un site Internet et 763 millions de dollars de ventes annuelles au détail. Le 19 octobre 1999, la plus célèbre femme au foyer d’Amérique retourne à Wall Street pour voir son entreprise faire son entrée en bourse au New York Stock Exchange. À la fin de la journée, le prix de chacune des 72 millions d’actions de Martha Stewart Living Omnimedia, Inc. avait augmenté de plus de 95 % et rapporté près de 130 millions de dollars. 

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Élisabeth Borne, la première ministre qui vient de la gauche et de l’écologie

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Le parcours d'Elisabeth Borne.

Élisabeth Borne est la nouvelle première ministre de la France depuis le 16 mai 2022. Elle succède à Jean Castex, qui a démissionné après la défaite de la majorité présidentielle aux élections régionales. C’est la première fois qu’une femme occupe ce poste depuis Edith Cresson en 1991-1992. Qui est cette femme d’État qui a gravi les échelons de la haute fonction publique et de la politique ?

Une polytechnicienne au service de l’État

Née le 18 avril 1961 à Paris, Élisabeth Borne est issue d’une famille modeste. Son père est ouvrier et sa mère est secrétaire. Elle fait des études brillantes et intègre l’École polytechnique en 1980, à une époque où les femmes y sont encore rares. Elle poursuit sa formation à l’École nationale des ponts et chaussées et devient ingénieure générale des ponts et chaussées.

Voici une vidéo présentant cette femme :

Elle commence sa carrière au ministère de l’Équipement, où elle occupe différents postes liés à l’aménagement du territoire, aux transports et à l’environnement. Elle est notamment chargée de la préparation du sommet de la Terre de Rio en 1992 et du plan Climat de 2004. Elle devient directrice régionale de l’équipement d’Île-de-France en 2007, puis préfète de Poitou-Charentes en 2013.

Une proche de Ségolène Royal et d’Emmanuel Macron

En 2014, elle rejoint le cabinet de Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, comme directrice de cabinet. Elle y travaille sur des dossiers comme la transition énergétique, la loi sur la biodiversité ou la COP21. Elle se lie d’amitié avec Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, qui apprécie son pragmatisme et son sens du dialogue.

En 2015, elle quitte le gouvernement pour prendre la présidence de la RATP, l’entreprise publique qui gère les transports en commun parisiens. Elle y mène une politique ambitieuse de modernisation du réseau, d’extension du métro et de développement des modes doux comme le vélo ou le covoiturage. Elle affronte aussi plusieurs mouvements sociaux, notamment contre la réforme des retraites en 2019.

Une ministre aux multiples casquettes

En 2017, elle fait partie des personnalités issues de la gauche qui soutiennent Emmanuel Macron lors de l’élection présidentielle. Elle est nommée ministre chargée des Transports au sein du gouvernement d’Édouard Philippe. Elle y défend le projet de loi d’orientation des mobilités (LOM), qui vise à favoriser les alternatives à la voiture individuelle, à accélérer la transition écologique des transports et à rénover les infrastructures.

En 2019, elle devient ministre de la Transition écologique et solidaire, après la démission de François de Rugy. Elle hérite d’un portefeuille élargi, qui comprend aussi l’énergie, le logement ou les relations avec les collectivités territoriales. Elle doit faire face à plusieurs crises, comme l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, les tensions autour du projet d’éoliennes offshore à Saint-Brieuc ou la gestion de la pandémie de Covid-19.

En 2020, elle est nommée ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion dans le gouvernement de Jean Castex. Elle a pour mission de limiter les conséquences sociales et économiques de la crise sanitaire, en soutenant l’activité partielle, en favorisant le télétravail ou en accompagnant les jeunes vers l’emploi. Elle doit aussi mener à bien la réforme controversée.

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Sexfriend : le mode d’emploi

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Tout sur le sexfriend

Vous vous demandez comment entretenir une relation basée uniquement sur le sexe, sans engagement sentimental ? Vous voulez savoir quels sont les avantages et les inconvénients de ce type de relation ?

Un sexfriend est une personne avec qui on a des rapports sexuels réguliers ou occasionnels, sans être amoureux ni en couple. C’est une forme de relation libre et sans contrainte, qui repose sur le respect mutuel et la confiance. Le sex friend n’est pas un partenaire romantique, mais plutôt un ami avec qui on partage du plaisir charnel.

Le principal avantage d’un sexfriend est qu’il n’implique pas de s’engager sur le plan sentimental. En effet, le sexfriend ne concerne que l’aspect sexuel. On peut ainsi profiter de sa liberté, sans avoir à rendre des comptes ni à faire des compromis. On peut aussi avoir plusieurs sexfriends en même temps, à condition d’être honnête et de se protéger. Le sexfriend peut aussi être une façon de combler un manque affectif ou de se remettre d’une rupture.

Voici une vidéo parlant de ce type de relation :

Comment trouver un sexfriend ?

Trouver un sexfriend peut être une expérience enrichissante et agréable, à condition de respecter quelques règles de base. Un sex friend est une personne avec qui vous partagez une relation sexuelle sans engagement ni sentiment amoureux.

Pour trouver un sexfriend, il faut d’abord savoir ce que vous cherchez et ce que vous êtes prêt à offrir. Il ne s’agit pas de tomber amoureux ou de se mettre en couple, mais de profiter d’une complicité physique et d’une confiance mutuelle. Il faut donc être clair sur vos attentes, vos limites et vos envies, et les communiquer à votre partenaire potentiel. Il faut aussi choisir une personne qui partage votre vision de la relation et qui ne risque pas de développer des sentiments ou de vous en demander plus que du sexe.

Il faut aussi multiplier les occasions de rencontrer des personnes qui vous plaisent et qui sont ouvertes à ce type de relation. Vous pouvez utiliser des applications de rencontre, des sites spécialisés ou des réseaux sociaux pour entrer en contact avec des profils qui vous correspondent. Vous pouvez aussi sortir dans des lieux propices aux rencontres, comme des bars, des clubs ou des soirées entre amis. L’important est de rester honnête et respectueux, et de ne pas faire de fausses promesses ou de faux espoirs.

Il faut enfin savoir entretenir la relation sans la compliquer. Il faut éviter de mélanger le sexe et les sentiments, et de confondre le sexfriend avec un ami ou un amant. Il faut aussi respecter la vie privée et la liberté de l’autre, et ne pas être jaloux ou possessif. Il faut enfin savoir mettre fin à la relation si elle ne vous convient plus ou si l’un de vous deux veut changer de statut. Le but est de prendre du plaisir sans se prendre la tête.

Comment gérer une relation en sexfriend ?

Une relation sex friend est une relation basée uniquement sur le sexe, sans engagement ni sentiment. C’est une façon de profiter du plaisir charnel sans les contraintes d’une relation amoureuse. Mais comment gérer une relation sex friend sans se faire mal ou blesser l’autre ? Voici quelques conseils pour réussir ce type de relation.

Premièrement, il faut être clair sur ses attentes et ses limites. Il faut discuter avec son sex friend de ce que l’on recherche dans cette relation, de ce que l’on accepte ou pas, de la fréquence des rapports, de la possibilité de voir d’autres personnes... Il faut aussi respecter les règles établies et ne pas essayer de changer les termes du contrat en cours de route. Il faut éviter de se comporter comme un couple, de se faire des cadeaux, de se présenter à ses amis ou à sa famille…

Deuxièmement, il faut protéger sa santé et celle de son sex friend. Il faut utiliser un préservatif à chaque rapport sexuel, pour se prémunir des infections sexuellement transmissibles et des grossesses non désirées. Il faut aussi faire des dépistages réguliers et être honnête sur son état de santé. Il faut également veiller à son bien-être émotionnel et ne pas se forcer à avoir des rapports si l’on n’en a pas envie ou si l’on se sent mal.

Troisièmement, il faut savoir mettre fin à la relation si elle ne nous convient plus ou si l’un des deux développe des sentiments. Il faut être attentif aux signes qui montrent que la relation devient trop sérieuse ou trop compliquée, comme la jalousie, la possessivité, la dépendance… Il faut alors avoir le courage de rompre avec son sex friend, en lui expliquant les raisons de son choix et en restant respectueux. Il faut éviter de le ghoster, de lui mentir ou de lui faire du mal.

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