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Genre et communication

Je suis Gros.se et alors ?

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« Il y a être grosse socialement et être gros médicalement. Socialement on {devient} grosse plus rapidement, il suffit de dépasser la taille 40 pour qu’une femme {soit} traitée de grosse » Gabrielle Deydier

Dans un monde régi par le racisme, le sexisme, l’islamophobie, l’homophobie et j’en passe, il y a aussi, à mon grand désespoir, la grossophobie. Il y a quelques temps, ma soeur m’a demandé si je trouvais les mannequins « utiles ». Je pense qu’iels pourraient l’être s’iels tendaient à représenter et à incarner la société dans son ensemble, c’est-à-dire une communauté constituée de personnes différentes et donc de beautés différentes. Au lieu de normaliser les différences, le secteur de la mode tend à faire culpabiliser les personnes de manière plus ou moins consciente en participant à la mise en place de certaines normes de beauté que chaque individu.e est contraint d’adopter afin d’être considéré.e comme conventionnellement « normal ».

Qu’est-ce que la grossophobie et comment s’incarne-t-elle dans nos sociétés ?

Il convient tout d’abord de faire une petite mise au point : qualifier une personne de grosse, ce n’est pas de la grossophobie. Si ce terme a toujours été considéré comme péjoratif, selon Gabrielle Deydier, auteure du livre On ne naît pas grosse, les personnes concernées doivent se réapproprier ce terme, car il s’agit d’une description factuelle et non d’une insulte.

Le terme « grossophobie » est un néologisme qui caractérise l’ensemble des comportements haineux et hostiles à l’encontre des personnes grosses, en surpoids ou obèses. Ces personnes sont discriminées sur leur apparence et donc ostracisées de la sphère publique.

Si au XIXème siècle être « bien en chair » était synonyme d’opulence et de richesse, et bien sachez que cette époque est révolue. En effet, nous vivons actuellement dans une société régie par une dictature de l’image qui nous impose des manières de manger, se comporter, s’habiller : de « vivre », tout simplement. Les injonctions sur la beauté promue par les médias et les marques poussent de plus en plus les gens à la détestation de soi et à la remise en question permanente de leur corps. La démocratisation des réseaux sociaux régis par une omniprésence de l’apparence n’a fait que légitimer cette société du paraître dans laquelle chacun.e, en quête de reconnaissance, s’exhibe constamment dans l’espoir de récolter quelques likes, et ainsi être célébré.e et reconnu.e par ses pairs.

L’un des critères de beauté le plus présent dans notre société est celui de la minceur, auquel nous vouons un réel culte. Outre les critères esthétiques, être mince est gage de bonne santé, de réussite sociale, de contrôle et d’entretien de soi ainsi que de dynamisme.

Dans un entretien accordé au journal Libération , Jean-François Amadieu, sociologue français et auteur de l’ouvrage la Société du paraître, les beaux, les jeunes… et les autres, déclare que : « Ces stéréotypes de la beauté idéale apparaissent dès l’enfance. Lorsque l’on montre des images d’enfants minces, de poids moyens ou gros à des petites filles de 3 ans, elles ont une perception très négative des gros – stupides, peu amicaux, laids, ordinaires, peu soignés… – alors qu’elles valorisent les minces – sympas, intelligents, calmes. (…) Quand on fait jouer des filles de 3 à 5 ans avec des poupées, minces, de moyennes corpulences ou bien rondes, le résultat est sans appel : la poupée grosse est affublée de tous les défauts. Les gros, dans nos mentalités, ne correspondent pas au culte de la bonne santé et de la performance. »

Ainsi, l’impact de la grossophobie chez les femmes est d’autant plus important dans la mesure où dans cette société patriarcale, la beauté est la valeur principale d’une femme. Elles sont continuellement objectivées, rabaissées et surtout rappelées par la société à leur corps qui doit être conventionnellement parfait. Ainsi, leur rôle, leur essence même est de plaire. Cette aliénation est particulièrement véhiculée par la presse dite « féminine » dans laquelle la minceur et la beauté sont directement associées à la séduction. On ne compte plus les articles donnant des astuces sur comment « regagner une taille de guêpe », « mincir sans faire de sport », « maigrir vite et bien » afin de réaliser son « bikini body challenge » à l’approche de l’été. D’ailleurs, il semblerait que 80% des chirurgies bariatriques soient pratiquées sur des femmes. Ces interventions visent à modifier le système digestif afin de réduire la quantité d’aliments possibles à absorber (gastrectomie) ou de diminuer l’absorption des aliments ingérés au cours de leur passage dans le tube digestif (by-pass). La journaliste et essayiste Mona Chollet dénonce d’ailleurs dans son essai Beauté fatale cette idéologie du corps parfait qui conditionne les femmes dans un cadre superficiel, les enferme dans un état de subordination permanente et les empêche de s’émanciper et d’exister pour elles-mêmes.

Malheureusement, bon nombre de marques de vêtements participent à ancrer ces discriminations à l’égard des personnes grosses dans nos sociétés. La mode joue un rôle majeur dans ce culte voué à la minceur dans la mesure où il existe encore très peu de marques pour les personnes grosses. Certaines enseignes vont jusqu’à délibérément bannir les grandes tailles de leurs rayons. C’est le cas de la marque Abercrombie & Fitch dont l’ancien PDG Mike Jeffries refusait de commercialiser des vêtements au-delà de la taille 40. Pour cause, il avait affirmé ne pas vouloir de gros.ses dans son magasin. « Nous embauchons dans nos magasins des personnes qui ont une belle apparence, car les beaux attirent les beaux, et nous voulons vendre à des clients cools et beaux. »

En réaction à ces critiques virulentes et discriminantes, des détournements des pubs de la marque avec le slogan « Attractive & Fat » (séduisant.e et gros.se ) font leur apparition sur internet.

Les personnes grosses, en surpoids et obèses ne sont pas seulement discriminées dans le secteur de la mode : elles connaissent un réel rejet de la société. Lors d’une étude sur la perception des discriminations à l’embauche, réalisée par le Défenseur des droits et l’Organisation internationale du travail, 45% des personnes sondées ont jugé normal de discriminer une personne à l’emploi du fait de sa corpulence. De plus, cette étude a aussi démontré que les hommes étaient plus nombreux à estimer qu’il est acceptable de discriminer une personne du fait de son poids. Mais pourquoi ? Selon Gilles Boëtsch, anthropologue, directeur d’études au CNRS, dans l’imaginaire collectif « L’obèse renvoie au gras, au gros et au lourd. Il est construit socialement sur le principe de la mollesse, du laisser-aller, du non-contrôle de soi. Il est marginal non seulement d’un point de vue médical par les pathologies qui le frappent, mais aussi par l’écart à la norme qu’il signifie dans une société fondée sur l’apparence et la performance » Pour couronner le tout, les femmes obèses et en surpoids seraient bien plus discriminées que les hommes de même poids. En France être une femme grosse signifie avoir 8 fois moins de chance d’être employée qu’une femme qui ne l’est pas. Pour un homme gros, cela signifie 3 fois moins de chance d’obtenir un emploi.

Le secteur médical n’est pas non plus épargné par la grossophobie. Il semblerait que certain.e.s professionnel.le.s de santé soient incapables de prendre soin des patient.e.s gros.ses ou obèses avec humanité. Plusieurs témoignages relatent le même procédé : les patient.e.s en surpoids se rendent chez un.e praticien.ne pour un problème précis n’ayant rien à voir avec leur poids (bronchite, dépression, angine, contraception…) et lea praticien.ne estime avoir le droit de faire culpabiliser et d’humilier lea patient.e en tenant des propos outrageux à l’encontre de ce.tte dernier.e tels que : « Vu votre poids vous devriez vous estimer heureuse d’avoir encore vos règles. Et si vous envisagez d’avoir des enfants il va falloir perdre tout ça ! » Les témoignant.e.s déclarent sortir de ces cabinets avec de vives recommandations pour perdre du poids, voire avec les coordonnées d’un.e nutritionniste ou d’un.e spécialiste de la chirurgie bariatrique sans n’avoir rien demandé. Le problème a pris une telle ampleur que le collectif Gras Politique qui lutte contre les discriminations faites aux personnes grosses, en surpoids et obèses a dû recenser une liste de praticien.ne.s jugés « non safe » suite à des maltraitantes grossophobes.

Ces deux exemples de discriminations faites aux personnes grosses dans le milieu du travail ainsi que dans le milieu médical ne représentent qu’une infime part de ce que ces personnes vivent quotidiennement. En effet, les personnes en surpoids sont constamment raillées par la société qui juge normal et drôle de faire des blagues grossophobes. Invitée sur le plateau de Quotidien en décembre dernier, Gabrielle Deydier, figure de la lutte contre la grossophobie en France, déclare en ouverture de l’entretien avec Yann Barthès qu’à chaque apparition médiatique ayant pour but de dénoncer la grossophobie, certain.e.s internautes l’accusent de faire l’apologie de l’obésité. En effet, certaines personnes considèrent que les gros.ses méritent de l’être et qu’iels n’ont pas le droit de s’en plaindre, alors on leur confisque la parole. « Les gens n’ont pas de filtres quand ils s’adressent aux personnes grosses » affirme Gabrielle Deydier. Fréquemment qualifiée « d‘aberration de la nature » elle poursuit en racontant que lors de randonnées au lycée, les professeur.e.s la discriminaient en l’accusant de prendre « la place de quelqu’un de valide. » et que l’infirmière l’avait une fois convoquée pour lui demander si elle se « nettoyait bien les bourrelets ».

Ainsi ces exemples nous montrent que les personnes grosses sont déshumanisées, à tel point que la société en vient à légitimer le fait de leur ordonner comment vivre. En réponse à la grossophobie et aux autres discriminations faites aux minorités visibles, le mouvement body-positive se fait de plus en plus voir et entendre, mais est-il réellement inclusif ?

Célébrons nos beautés dans leurs singularités

Le mouvement body-positive est créé aux Etats-Unis en 1996 par Connie Sobczak et Elizabeth Scott. Cette initiative novatrice prône l’amour et l’estime de soi, questionne les normes de beauté établies par la société (entre autres : la minceur et la blancheur) et lutte pour la célébration de tous les corps. Malheureusement, « le mouvement body-positive, en devenant mainstream, s’est réaligné sur les critères de beauté construits notamment à l’attention des hommes » déclare l’auteure afro-féministe Kiyémis pour Buzzfeed. Il est vrai que #bodypositive tend à mettre en avant des corps qui correspondent aux normes de beauté en vigueur. Ce sont d’ailleurs ces posts qui sont le plus likés sur les réseaux sociaux.

Ainsi, l’initiative body-positive a perdu tout au long des décennies son objectif, à savoir représenter des corps différents afin de faire évoluer le regard et encourager l’estime de soi. C’est pourquoi certain.e.s se tournent vers le mouvement fat-activism, né aux Etats-Unis dans les années 1960, qui dénonce la grossophobie dans la société et affirme que les personnes grosses ont le droit au respect comme tout le monde. Cette initiative fait de l’amour de soi un outil permettant de dénoncer et de critiquer toutes les structures et industries oppressives et discriminantes présentes dans nos sociétés. On montre des corps gros et on célèbre leur beauté.

De plus en plus d’initiatives en faveur de l’inclusion des personnes grosses voient le jour. C’est le cas du collectif Gras Politique qui vise à politiser le combat contre la grossophobie et à donner un espace de parole aux personnes qui en souffrent au quotidien. L’une de ses premières actions a été la mise en place de cours de « Yogras ». Il s’agit de cours de yoga réservés aux femmes voulant pratiquer une activité en communauté dans un cadre bienveillant, décontracté et respectueux. Les séances sont ouvertes à toutes les morphologies et les prix sont fixés en fonction des moyens financiers de chacune. Les positions enseignées sont adaptées selon la morphologie des participantes afin que chaque femme puisse se sentir inclue et non pas discriminée.

Si de plus en plus de célébrités grosses, telles que Gabourey Sidibé de la série Precious ou Léna Dunham de la série Girls se mobilisent pour dénoncer le « Fat shaming » et encourager les femmes à s’aimer et s’accepter telles qu’elles sont, l’évolution des mentalités sur les personnes grosses ne se fera pas du jour au lendemain. Néanmoins, nous devons accueillir avec joie et fierté les initiatives entreprises ces dernières années et continuer à lutter contre la grossophobie ainsi que toute autre forme de discrimination, afin que les futures générations grandissent dans une société respectueuse avec des modèles qui les représentent et qui leur permettent de se sentir incluses.

Djéné DIANÉ

SITOGRAPHIE

Crédits images :

Image de couverture : https://www.yesmagazine.org/people-power/unapologetically-fat-a-challenge-to-how-we-see-womens-bodies-20171030

Image 1 : https://www.fourchette-et-bikini.fr/maigrir-par-zone/comment-avoir-une-taille-fine-28791.html

Image 2 : https://edition.cnn.com/2013/05/23/living/abercrombie-attractive-and-fat/index.html

Image 3 & 4 : https://graspolitique.wordpress.com/liste-non-safe/

Image 5 : https://www.instagram.com/explore/tags/bodypositive/

SOURCES

https://soundcloud.com/nouvelles-ecoutes/2-a-corps-ouverts

https://next.liberation.fr/vous/2016/09/21/les-gros-ne-correspondent-pas-au-culte-de-la-performance_1505420

https://information.tv5monde.com/terriennes/grossophobie-cette-discrimination-meconnue-qui-touche-les-personnes-grosses-209264

https://lejournal.cnrs.fr/articles/le-diktat-des-apparences

https://next.liberation.fr/vous/2016/09/21/les-gros-ne-correspondent-pas-au-culte-de-la-performance_1505420

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/553492-beaute-fatale-de-mona-chollet-et-si-je-ne-comprenais-rien-au-feminisme.html

https://www.huffingtonpost.fr/2013/10/23/obsession-regimes-pourquoi-francaises-obsedees-minceur_n_4147708.html

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/12/15/quatre-chiffres-pour-comprendre-l-ampleur-de-la-grossophobie_5230050_4355770.html

http://sante.lefigaro.fr/article/obesite-le-suivi-est-crucial-apres-une-chirurgie-bariatrique/

http://www.slate.fr/story/159499/medecine-grossophobie-medicale-obesite-patients-education-therapeutique

https://www.tf1.fr/tmc/quotidien-avec-yann-barthes/videos/invite-gabrielle-deydier-combat-face-a-grossophobie.html

https://www.buzzfeed.com/kiyemis/comment-je-me-suis-eloignee-du-mouvement-body-positive

https://next.liberation.fr/vous/2017/02/05/body-positive-quand-l-amour-propre-prend-corps_1546478

http://cheekmagazine.fr/societe/gras-politique-grossophobie/

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Entreprise

Magali Berdah, la femme qui a révolutionné le marketing d’influence en France

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Le portrait de Magali Berdah

Magali Berdah est une femme d’affaires qui a su saisir les opportunités offertes par le phénomène des influenceurs, ces personnalités qui comptent des millions de fans sur les réseaux sociaux. Depuis 2017, elle dirige l’agence Shauna Events, qui représente des stars de la téléréalité et des artistes comme Nabilla, Jessica Thivenin, Vitaa ou Gims. Mais qui est vraiment cette femme de 40 ans qui a fait la couverture du magazine Forbes en 2021 ? Voici son parcours, ses succès et ses controverses.

De courtière en assurances à agente des influenceurs

Magali Berdah n’a pas toujours travaillé dans le milieu du show-business. Originaire de Saint-Tropez, elle commence sa carrière comme vendeuse puis devient courtière en assurances et mutuelles à l’âge de 20 ans. Elle crée sa propre société dans ce domaine, mais celle-ci fait faillite en 2016. C’est à ce moment-là qu’elle décide de se reconvertir dans le marketing d’influence, un secteur encore peu développé en France.

Voici une vidéo montrant Magali Berdah parlant du monde des influenceurs en France :

Elle se rapproche alors de plusieurs candidats de téléréalité, qu’elle connaît personnellement ou via les réseaux sociaux. Elle leur propose de monétiser leur image en faisant du placement de produits pour des marques. Elle crée ainsi son agence Shauna Events en janvier 2017, avec une dizaine de clients. Très vite, son portefeuille s’étoffe et elle devient l’agente des plus grands influenceurs français, qui cumulent des millions d’abonnés sur Instagram, Snapchat ou TikTok.

Une femme d’affaires influente et médiatique

Le succès de Magali Berdah ne passe pas inaperçu. En 2018, elle s’associe avec Stéphane Courbit et sa société de production Banijay, qui rachète 50% de Shauna Events. La même année, elle devient présentatrice sur W9, pour l’émission de téléréalité Les princes et les princesses de l’amour. Elle rejoint également l’équipe de chroniqueurs de Cyril Hanouna, dans son émission Touche pas à mon poste sur C8.

Magali Berdah est également très présente sur les réseaux sociaux, où elle compte près d’un million d’abonnés sur Instagram. Elle partage son quotidien, ses voyages, ses rencontres avec les célébrités qu’elle représente ou qu’elle admire. Elle n’hésite pas à prendre la parole sur des sujets qui lui tiennent à cœur, comme le harcèlement en ligne ou la politique. En 2021, elle a même lancé sa chaîne YouTube, sur laquelle elle propose des interviews avec les candidats à l’élection présidentielle de 2022.

Source : Faispasgenre

Une femme controversée et critiquée

Le parcours de Magali Berdah n’est pas sans polémiques. Elle est régulièrement accusée de favoriser des pratiques commerciales trompeuses ou illégales, en faisant la promotion de produits douteux ou d’arnaques via les influenceurs qu’elle gère. Elle est notamment visée par une enquête du parquet de Paris pour “tromperie aggravée” et “pratiques commerciales trompeuses”, suite à un reportage de Complément d’enquête diffusé sur France 2 en septembre 2021.

Elle est également critiquée pour son manque de déontologie journalistique, lorsqu’elle réalise des interviews politiques sur sa chaîne YouTube. Son premier épisode consacré à Eric Zemmour a été jugé “complaisant” et “partial” par de nombreux internautes et professionnels des médias. Elle a également été épinglée pour avoir diffusé une fausse information selon laquelle Emmanuel Macron aurait refusé de la rencontrer.

Magali Berdah est une femme qui divise autant qu’elle fascine. Elle a su s’imposer comme une figure incontournable du marketing d’influence en France, en accompagnant des personnalités qui touchent un large public, notamment les jeunes.

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Actualité

Egalité : le Collège Sévigné reçoit l’association Band of Sisters

Le Collège Sévigné, démontre, une fois de plus, son engagement régulier envers l’égalité entre les femmes et les hommes en organisant une nouvelle rencontre avec l’association Band of Sisters.

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Sévigné s'engage contre le sexisme

La violence faite aux femmes est un sujet brûlant et malheureusement, toujours d’actualité. C’est pourquoi, dans le cadre de ses actions régulières pour l’égalité entre les femmes et les hommes, le Collège Sévigné à Paris organise une nouvelle rencontre entre ses élèves de 4ème et de 2nde et l’association Band of Sisters. But de cette rencontre : sensibiliser les jeunes garçons et filles aux violences faites aux femmes. Mathieu Palain, écrivain et journaliste, ainsi que Cécile Lehanneur, présidente de l’association, seront présents pour échanger avec les élèves sur le dernier ouvrage de M. Palain, “Nos pères, nos frères, nos amis”.

La violence faite aux femmes est un fléau qui touche toutes les couches de la société. Le Collège Sévigné a donc jugé important d’informer ses élèves sur ce sujet sensible. L’association Band of Sisters a, quant à elle, présenté son action contre les violences faites aux femmes et leur soutient aux victimes. Les élèves ont pu ainsi comprendre l’ampleur de ce fléau et lutter contre toutes les formes de violences faites aux femmes.

Mathieu Palain, écrivain et journaliste, participera également à cette rencontre. Il partagera avec les élèves son dernier ouvrage qui traite de la relation entre les hommes et les femmes. Il appelle ainsi les jeunes à adopter une attitude responsable face à la violence faite aux femmes. Les élèves pourront également participer à des ateliers interactifs pour mieux comprendre le phénomène de violence. Ils auront ainsi la possibilité de réfléchir et exprimer leur ressenti et/ou évoquer des exemples concrets de violence dans leur quotidien.

La rencontre se déroule dans un climat de respect mutuel et de bienveillance. Comme à chaque réunion de sensibilisation organisée par l’établissement scolaire parisien, les élèves pourront poser des questions et manifester leur envie d’en savoir plus sur le sujet. La rencontre leur permettra d’ouvrir les yeux sur les préjugés et les stéréotypes liés à la violence faite aux femmes.

Le Collège Sévigné, historiquement une école de filles, démontre une fois de plus – s’il en était besoin – son engagement envers l’égalité entre les femmes et les hommes en organisant cette rencontre avec l’association Band of Sisters.

Toutes les écoles devraient sans doute suivre cet exemple qui ne doit pas être réservé aux seuls grands établissements parisiens. Les élèves sont ainsi sensibilisés à l’importance de lutter contre les violences faites aux femmes en étant sensibilisés et informés sur le sujet. Il est important de continuer à mener des actions de sensibilisation auprès des jeunes pour lutter contre ce fléau qui touche notre société comme le fait, depuis près de dix ans, le Collège Sévigné. Il prend sa pleine part à la lutte contre la violence faite aux femmes et permet aux élèves de prendre conscience de leur propre responsabilité dans cette lutte.

En savoir plus : https://www.collegesevigne.org/actualite/egalite-femmes-hommes-prevention-contre-les-violences-faites-aux-femmes/

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Entreprise

Qu’est-ce que le “Brand Marketing” et en quoi est-ce utile ?

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brand marketing e-réputation

Dans de nombreux cas, pour réussir, il est nécessaire de se démarquer des autres entreprises ou marques qui proposent un produit ou un service similaire ou identique. C’est là qu’intervient le brand marketing ou plus simplement, le branding, un outil essentiel pour le succès d’une entreprise et pour créer l’image avec laquelle le public s’identifiera à cette marque. Nous expliquons ci-dessous ce qu’est cette stratégie marketing et en quoi elle consiste.

Qu’est-ce que le marketing/la stratégie de marque ?

Le marketing ou l’image de marque est la clé du succès d’une entreprise. C’est le processus qui comprend tout le travail effectué pour construire une marque. Ce processus va de la conception du logo au choix des couleurs de l’entreprise, en passant par le ton communicatif, les valeurs, le message à transmettre, l’e-réputation voulue etc… Toutes les actions qui tournent autour de la création d’une marque font partie de la stratégie de marque.

C’est un travail long et compliqué, car toutes ces actions visent à faire de la marque un point de référence et à faire en sorte que les consommateurs l’aient toujours à l’esprit, directement ou indirectement.

Si l’on dit qu’il s’agit d’un processus long et compliqué, c’est parce que la stratégie de marque commence dès la naissance de l’idée de créer une entreprise. À partir de ce moment, toutes les actions ultérieures sont incluses dans le marketing de marque : création d’un nom, création d’une identité d’entreprise, positionnement, fidélité à la marque et structure de marque.

Aspects clés du brand marketing

Pour que tout le travail porte ses fruits et que l’entreprise connaisse le succès, il est nécessaire de prendre en compte certains aspects clés :

Le public cible : il est très important d’identifier le profil qui sera intéressé par ce que la marque propose. Vous ne pouvez pas attirer un jeune public de la même manière qu’un public plus adulte, ni attirer l’attention d’un public féminin de la même manière que celle d’un public masculin. Une fois que vous avez identifié le profil du client potentiel, vous devez vous mettre à sa place pour savoir ce qu’il pense, ce qu’il ressent, ce dont il a besoin…

Envoyer un message clair et direct : une fois que tout ce qui précède est clair, l’étape suivante consiste à lancer un message pour capter l’attention du public. Ce message doit être direct et le plus court possible. Il s’agit de donner des informations sur le produit ou le service qui, en plus d’être concrètes, parviennent à susciter l’intérêt du public.

Établir un lien avec le public : il ne suffit pas que le public aime ce que la marque propose. Le public doit se sentir identifié au message transmis. Il est très important que le public auquel le message est adressé ait le sentiment que la marque connaît très bien ses sentiments, ses besoins, ses inquiétudes… De cette façon, il fera beaucoup plus confiance au produit ou au service et votre e-réputation n’en sera que meilleure.

Nous pouvons constater que dans le brand marketing, tout tourne autour du public. Pendant tout le processus de création, il est très important de tenir compte du type de profil qui sera intéressé par ce produit ou service afin de créer une image qui attire l’attention de ce type de personnes en particulier, car ce sont précisément elles qui peuvent devenir des clients potentiels.

Conseils pour appliquer le marketing de marque à votre entreprise

Comme nous l’avons déjà mentionné, le travail de brand marketing commence dès l’instant où naît l’idée de créer une entreprise.

ela signifie qu’il est nécessaire de commencer par choisir un nom, un logo, une charte graphique, des valeurs, un ton communicatif… Lorsque l’entreprise est déjà créée et a une structure définie, il est temps de la montrer au monde.

Voici quelques conseils pour commencer à appliquer le marketing de marque à votre entreprise et qui vous aideront à faire, au moins, les premiers pas vers le succès.

Soignez vos campagnes de marketing, car la manière dont vous vous présentez et dont vous vous adressez au public est essentielle. Il est clair que faire quelque chose d’original et d’accrocheur peut être crucial pour le succès, mais il est important de toujours rester dans la même ligne. Nous entendons par là que, dans l’originalité, il est important de ne pas perdre la cohérence.

Méfiez-vous des changements brusques, car ils peuvent être mal accueillis. Avant d’effectuer un changement dans le logo, dans le design du produit, dans la manière de communiquer avec le public… il est nécessaire de l’étudier longuement et d’évaluer les réactions possibles du public. Les changements ne sont pas mauvais, mais vous devez toujours tenir compte de l’opinion du public.

Concentrez-vous davantage sur la marque que sur le produit afin que le public se souvienne de vous. L’une des actions de branding les plus réussies a été de se concentrer sur la marque plutôt que sur le produit. Bien que cela ne soit pas applicable à toutes les entreprises, c’est un moyen d’ajouter de la valeur aux futurs produits ou services.

Essayez de rester au courant de tout pour capter l’attention du consommateur. Connaître les préoccupations, les inquiétudes ou les sentiments des consommateurs, entre autres, peut être d’une grande aide pour orienter une campagne de marketing vers ce qui attirera le plus l’attention. Pour connaître ces informations, il est nécessaire de connaître les modes, les tendances, la situation sociale actuelle… Toutes les informations du présent peuvent être utilisées pour réaliser une bonne campagne publicitaire.

Comme nous l’avons déjà mentionné, le marketing de marque est un processus long et complexe. En fait, c’est un travail qui peut prendre des mois, voire des années, selon la taille de l’entreprise. Tout doit être choisi avec grand soin car chaque élément, du logo à la campagne publicitaire, a un impact sur le public et de facto sur votre e-réputation.

Voir plus d’information sur l’e-réputation.

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