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Culture

Liberté, égalité, nudité censurée

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La façon dont on se représente les corps est une manière de les gouverner. Le nu et ses représentations semblent toujours impliquer un regard, comme si la nudité appelait toujours à être vue et jugée. On ne pense jamais le nu pour lui-même mais vis-à-vis de celui·elle qui regarde : il ne faut pas le.a choquer, le.a brusquer, l’exciter etc. Mais selon le genre du nu (qui est toujours genré) il est plus ou moins sexualisé et plus ou moins condamné. Les années de lutte contre la pudeur dans l’art ou sur les réseaux sociaux semblent bien vaines quand on voit que certains attributs biologiques se font rares selon qu’ils sont jugés comme étant “féminins”. Sur Instagram, les quelques nus explicites sont ceux qui respectent l’algorithme mais surtout la norme. Il reste difficile de trouver des représentations réalistes de nus de toutes formes, genre, tailles, couleurs et âges. Alors même que la représentation est un enjeu essentiel pour que chacun.e puisse se réapproprier son corps.

POURQUOI FAIRE UNE REPRÉSENTATION RÉALISTE QUAND ON PEUT IDÉALISER ?

La Grande Odalisque, peinte par Jean-Auguste Ingres en 1814 représente l’archétype idéalisé de la femme orientale répondant aux fantasmes des européen.ne.s. Le corps du sujet est totalement modifié par le peintre qui lui ajoute trois vertèbres afin d’obtenir une plus grande beauté, cela en dépit de la vraisemblance. Remarquez comment la posture tenue par la jeune femme est impossible à reproduire (just another unrealistic body expectation for women). Que ce soit son dos rallongé, son cou trop souple, son sein décalé ou l’angle de sa jambe, tout a été disposé par Ingres à sa guise pour illustrer le cliché de la femme orientale, désirable et fascinante qui n’existe pas.

Il faudra attendre les années 1870 avec Courbet et Manet pour une victoire du réalisme dans la représentation avec des femmes nues, fières, dont les corps réalistes ne sont ni lissés ni idéalisés. Elles regarderont droit dans les yeux leurs spectateur.ice.s avec un air de défi. En 1963 tandis que Courbet provoque avec son Olympia au Salon, Manet fait scandale avec son Déjeuner sur l’herbe au Salon des refusés (Salon organisé par les artistes dont les oeuvres furent rejetées et donc censurées par l’Académie).

Les femmes, et leur corps sont l’un des sujets les plus représentés dans les arts. Mais pendant longtemps la majorité des oeuvres ne sont qu’un regard d’homme posé sur le corps des femmes. Diffusant ainsi toujours un idéal du corps féminin alors même que cet idéal évolue dans le temps comme l’explique cet article.

En 1985 les Guerrilla Girls interviennent pour alerter sur la ridicule présence d’artistes féminines dans une exposition du musée d’Art moderne de New York. En effet, sur l’ensemble des oeuvres exposées, moins de 5% étaient réalisées par des femmes alors que 85% représentaient des nus féminins. Ainsi les Guerrilla Girls enfilent leurs masques de gorilles pour combattre le sexisme et le racisme dans le monde de l’Art. Cette affiche qui détourne l’oeuvre de Ingres est restée culte.

Si on ne compte plus les artistes masculins ayant représenté des femmes dévêtues, le contraire se fait beaucoup plus rare et le nu masculin, non mythologique, mais brut, esthétique, phallique, se fait beaucoup plus rare. C’est le constat que fait l’exposition étudiante “Déshabillez-le!” en 2017. Comme le titre un article dans Libération « Être un homme libéré c’est pas si facile ». Tou.te.s nous subissons des discours sur notre corps, sur le comment il est censé être ou ne pas être. La représentation du nu masculin, historiquement illustré par le nu des dieux grecs, véhicule un mythe de la virilité tout aussi nocif que l’idéal féminin peint par Ingres.

Il y a quelques jours la jeune photographe et réalisatrice belge Charlotte Abramow donnait une conférence à Paris durant Salon de la photo. Elle y confiait son sentiment d’injustice envers la vulve toujours sujette à sexualisation alors que le pénis quant à lui est dessiné partout. Elle défend une photographie militante, ses clichés ne représentent pas une femme, idéale et inexistante, mais les femmes, celles qu’on croise dans la rue, celles qu’on aime et celles qu’on connaît à peine. Charlotte a notamment partagé son envie de réaliser une encyclopédie du corps féminin, qu’elle immortaliserait de manière symbolique et détournée. Il est à noter que son clip reprenant “Les Passantes” de Brassens demeure censuré sur YouTube et Facebook .

Si les femmes sont souvent peintes et dépeintes de nombreuses manières dans les arts, il n’en va pas de même pour leur vulve, chatte, foufoune, sexe qui demeure tabou . C’est pourquoi l’oeuvre de Courbet, L’Origine du monde, fit tant parler d’elle en 1866 et continue de faire couler de l’encre. On pense notamment à la censure subie par M. Durand-Baïssas pour avoir choisi l’oeuvre comme photo de profil sur Facebook en 2011 . En 1989, l’artiste féministe Orlan proposa une version phallique de l’oeuvre de Courbet : L’Origine de la guerre. Elle y représente un pénis en érection qui serait à l’origine non seulement de la guerre entre les sexes mais procréateur d’une violence universelle.

CENSURE ALGORITHMIQUE ET CENSURE SOCIALE

Prenons un moment pour mettre à nu l’origine de la censure qui règne sur Facebook et Instagram. Apple a la main mise sur ces réseaux sociaux dans la mesure où il joue le rôle d’imprimeur, d’éditeur et de kiosque numérique. Il s’octroie donc le droit d’exclure ou de supprimer tout contenu qu’il jugera inapproprié sur son App Store. Dans la liste des critères strictes auxquels se soumettent les applications (telles que Facebook et Instagram) on peut lire : « Le contenu ouvertement sexuel ou pornographique, défini par le Webster Dictionary comme ‘des descriptions explicites ou représentations d’organes sexuels ou d’activités destinées à stimuler l’érotisme plutôt que des sentiments esthétiques ou émouvants’ ».

Grâce à cette définition, qui repose sur de nombreuses ambiguïtés, le dispositif technique d’Apple devient un véritable modèle éditorial bien prude. Effectivement Steve Jobs affirmait en avril 2010 « Je crois que nous avons la responsabilité morale de maintenir la pornographie hors de l’Iphone. Ceux qui veulent du porno n’ont qu’à acheter des téléphones androids. » Ainsi des tabloïds britanniques comme The Sun furent longtemps exclus du catalogue Apple à cause de leur page 3 un peu trop osée alors même qu’il s’agissait d’un journal dépassant le million d’exemplaires.

Mais qu’en est-il des personnes qui veulent se dévêtir et montrer un peu de leur peau sur Instagram ? Poster une photo de soi nu est un moyen de se réapproprier son corps, de faire la paix avec celui-ci et d’apprendre à l’aimer, à en être fier. Le selfie devient alors un important vecteur d’empowerment (c’est-à-dire d’autonomisation et de capacité d’agir sur les conditions sociales et politiques que nous subissons) même s’il fait l’objet de nombreuses critiques. Il permet une forme de prise de pouvoir, comme dans le film Thelma & Louise de Ridley Scott où l’émancipation des deux personnages féminins est symbolisée par leur selfie. Thelma et Louise sont indépendantes et n’ont besoin de personne pour immortaliser leur portrait ou pour quoi que ce soit d’autre.

Mais la réception des selfies (surtout quand il s’agit de nus) sur Internet se révèle souvent péjorative. On retrouve les mêmes réactions que celles observées par le sociologue Jean-Claude Kaufmann à propos de la pratique des seins sur les plages : elles font ça pour attirer l’attention, pour se sentir exister et regardées. C’est de l’exhibition. Une volonté de prouver et de se prouver. Pour certaines il ne s’agirait que de la quête du regard ďautrui. C’est contre ces arguments que certain.e.s utilisateur.ices vont employer la nudité comme acte militant. Ainsi, poster un nu peut devenir un moyen de protestation à la manière des Femen dont les devises sont « sors, déshabille-toi et gagne » et « Nudité, Lutte, Liberté ». Leur utilisation de la nudité comme moyen d’action reste débattue car même si la nudité peut servir leur propos elle peut tout autant décrédibiliser leur lutte.

À quel moment la nudité devient-elle pornographique ? Les algorithmes pudibond vont jusqu’à genrer nos tétons pour juger s’ils sont convenables ou non à être publiés. Le mouvement “Free the Nipple” se bat pour que les femmes puissent exhiber leurs tétons au même titre que leurs homologues masculins. N’avons nous pas tou.te.s le droit de s’exhiber nu.e.s dans l’indifférence ? Aujourd’hui le hashtag #Freethenipple compte 4 millions de publications sur Instagram mais depuis la création du mouvement en 2012 les règles communautaires d’Apple n’ont que trop peu (voir aucunement) changées. Vous voulez des tétons ? Certes on peut maintenant voir des photos de seins allaitants et de mastectomies mais on reste bien loin d’une représentation pluraliste du corps des individu.e.s. Je vous invite à lire cet article (lien : https://www.lesinrocks.com/2017/11/21/style/freethenipple-un-court-metrage-questionne-la-censure-des-tetons-feminins-111011891/) qui partage le très beau court-métrage Nipples issu de la série Devine Beauty de Nowness qui interroge la censure continuelle et la sexualisation des tétons.

ÔDE AUX DÉTOURNEMENTS : LA CRÉATIVITÉ S’ÉPANOUIT DANS LA CENSURE

La seule chose qu’on apprécie dans les règles de contenus d’Apple ce sont les élans de créativité qui fleurissent pour les contourner. Nombreux.ses sont les artistes à proposer de nouveaux moyens de s’exhiber tout en restant dans les bonnes grâces de notre cher et regretté Steve Jobs.

Même si les réseaux sociaux font l’effort d’autoriser les photos de mastectomies ils n’en demeurent pas moins un frein à la sensibilisation et à la prévention contre le cancer du sein. Impossible donc de défendre les méthodes de dépistage du cancer du sein avec la censure des tétons ? Pas pour la MACMA, association argentine de lutte contre le cancer du sein qui publie en 2016 une campagne décalée pour contourner les algorithmes. Leur vidéo est entièrement tournée avec une forte poitrine d’homme pour illustrer les techniques d’auto-palpation. Cette campagne qui peut faire sourire permet de rappeler que le cancer du sein ne connaît pas de genre et peut toucher tou.te.s les individu.e.s. D’autres organisations ont innové pour éviter la censure et communiquer sur les seins, tel est le cas de Worlwide Breast Cancer dont la fondatrice et graphiste Corrine Ellsworth Beaumont a eu l’ingénieuse idée de partager des images de citrons pour symboliser la poitrine.

L’artiste taïwanaise John Yuyi a proposé des stickers à destination de ceux.elles voulant contourner la censure d’Instagram. Les stickers représentent des tétons masculins ou des tétons pixellisés, pour rendre accessible la publication de nus sur les réseaux. Un autre compte quant à lui provoque directement Instagram en publiant des plans trés zoomés et serrés de tétons pour montrer l’impossibilité de les différencier. Il nous invite à soutenir tous les genres de tétons sur leur compte : @genderless_nipples (“les tétons aséxués”). Ils pointent ainsi l’absurdité de la censure de la nudité féminine. Ils ont même réussi à piéger Instagram qui avait censuré un téton… mauvaise pioche c’était celui d’un homme! Savez-vous tout ce qu’il y a à savoir sur vos tétons ? Ceux de vos voisin.e.s ? Je vous invite à lire cet article : https://www.buzzfeed.com/carolynkylstra/29-choses-que-vous-ignoriez-sur-les-tetons?utm_term=.fpoXLA6B3#.bxpxYgWew

Amandine Azzoug

Sources :

https://www.lesinrocks.com/2017/11/21/style/freethenipple-un-court-metrage-questionne-la-censure-des-tetons-feminins-111011891/

https://awarewomenartists.com/artiste/guerrilla-girls/

http://www.charlotteabramow.com/les-passantes-georges-brassens/

https://www.instagram.com/arty_bums/

https://www.histoire-image.org/fr/etudes/scandale-realite

https://www.numerama.com/tech/244460-comment-apple-accepte-ou-refuse-les-applications-sur-lapp-store.html

https://www.buzzfeed.com/carolynkylstra/29-choses-que-vous-ignoriez-sur-les-tetons?utm_term=.fpoXLA6B3#.bxpxYgWew

https://awarewomenartists.com/artiste/guerrilla-girls/

http://www.paris-art.com/lorigine-de-la-guerre/

https://cheese.konbini.com/photos/des-photos-de-tetons-pour-pointer-la-betise-de-la-censure-dinstagram

Crédits photo :

http://www.charlotteabramow.com/le-grand-odalisque/

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Grande_Odalisque#/media/File:Jean_Auguste_Dominique_Ingres,_La_Grande_Odalisque,_1814.jpg

Guerrilla Girls, Do Women Have To Be Naked To Get Into the Met. Museum ?, 1989, sérigraphie sur papier, 28 × 71 cm, © Guerrilla Girls

http://www.charlotteabramow.com/portfolio/

http://www.charlotteabramow.com/vulvotopia/

https://imagesociale.fr/1319

@genderless_nipples

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Culture

Le mécénat universitaire français : une révolution silencieuse au service de l’excellence académique

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Mécénat universitaire français fondations universités partenariats entreprises

Un élan philanthropique sans précédent

Le mécénat d’entreprise français connaît une dynamique remarquable, avec plus de 172 000 entreprises mécènes en 2023 selon le dernier Baromètre Admical-IFOP, représentant un investissement de 2,9 milliards d’euros déclarés. Cette croissance exceptionnelle (+55% d’entreprises mécènes entre 2021 et 2023) témoigne d’un engagement croissant du secteur privé pour l’intérêt général.

Dans ce contexte favorable, l’enseignement supérieur et la recherche bénéficient d’un intérêt grandissant de la part des entreprises, qui y voient un investissement stratégique pour l’avenir. Les universités françaises, dotées depuis la loi LRU de 2007 d’outils dédiés comme les fondations universitaires et partenariales, ont su saisir cette opportunité pour diversifier leurs ressources et amplifier leur impact.

Des fondations universitaires qui font leurs preuves

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : trois universités sur quatre disposent aujourd’hui d’une fondation, permettant de collecter en moyenne 623 000 euros par an au titre du mécénat. Ces ressources complémentaires, bien qu’elles ne bouleversent pas les budgets universitaires, permettent de financer des projets innovants qui n’existeraient pas autrement.

Le réseau des fondations universitaires, qui compte déjà 48 fondations membres, illustre cette montée en puissance collective. Ces structures accompagnent leurs établissements dans la réalisation de leurs missions principales : recherche, innovation, formation et égalité des chances.

Les projets financés révèlent la diversité et la richesse des initiatives : 62% concernent des projets de recherche hébergés par des chaires, 52% portent sur le montage de formations universitaires innovantes, 48% soutiennent la recherche hors chaires, et 33% financent des bourses d’égalité des chances.

L’excellence d’un savoir-faire français

Cette transformation du paysage universitaire s’appuie sur l’émergence d’une véritable expertise française du fundraising académique. Cette professionnalisation se traduit par des succès concrets : certaines fondations ont collecté plusieurs millions d’euros, démontrant la capacité des universités françaises à attirer des financements privés significatifs.

Le parcours de Sandra Bouscal, forte de son expérience à l’INSEAD puis à Dauphine, illustre parfaitement cette réussite française. Son expertise a contribué à développer des méthodes adaptées aux spécificités françaises, créant un modèle original entre tradition républicaine et ouverture internationale.

Un impact territorial majeur

L’ancrage local constitue l’une des forces du mécénat universitaire. 88% des mécènes agissent au niveau local ou régional, une progression de 12 points par rapport à la précédente édition du baromètre. Cette proximité facilite les partenariats entre universités et entreprises locales, créant des écosystèmes d’innovation dynamiques.

Les universités de province tirent particulièrement leur épingle du jeu dans cette configuration, bénéficiant de relations privilégiées avec les acteurs économiques de leur territoire. Comme le souligne Thibault Bretesché, directeur de la fondation de l’université de Nantes : “La dynamique est plutôt positive. Nous avons déjà 23 projets au sein de la fondation ! Nous répondons à un vrai besoin des entreprises et de nos collègues.”

Des motivations alignées sur l’intérêt général

Les entreprises mécènes des fondations universitaires sont guidées par quatre motivations principales : l’incarnation de leurs valeurs (première motivation), le développement de liens privilégiés avec l’université, l’ancrage territorial renforcé, et l’implication de leurs collaborateurs dans des projets d’intérêt général.

Cette convergence d’objectifs entre monde académique et entreprises crée des synergies fécondes. Comme l’observe Patrick Llerena, directeur général de la fondation de l’Université de Strasbourg : “Je suis positivement étonné par l’écoute que nous recevons de la part de nos donateurs. L’université est souvent méconnue et peu appréciée. Mais, après avoir échangé, ils me disent souvent : ‘Je ne pensais pas que vous faisiez tout cela !’ On casse des barrières.”

Vers un modèle français d’excellence

Le développement du mécénat universitaire français s’inscrit dans une démarche d’excellence qui respecte les valeurs républicaines tout en s’ouvrant aux meilleures pratiques internationales. Contrairement aux modèles anglo-saxons, l’approche française privilégie la complémentarité public-privé plutôt que la substitution.

Cette spécificité française trouve son expression dans la diversité des projets soutenus et l’attention portée à l’égalité des chances. Les fondations universitaires ne se contentent pas de lever des fonds : elles créent des ponts entre l’université et la société, favorisant l’innovation et le transfert de connaissances.

Des perspectives d’avenir prometteuses

Malgré le contexte budgétaire contraint, 74% des entreprises mécènes souhaitent maintenir leur budget de mécénat au même niveau dans les deux prochaines années. Cette stabilité, conjuguée à la montée en puissance du mécénat de compétences (20% des mécènes en font une priorité), ouvre de nouvelles perspectives pour les universités.

L’essor du mécénat environnemental (près de 20% des entreprises mécènes soutiennent cette thématique) et le développement des partenariats innovants laissent présager d’un avenir prometteur pour cette collaboration public-privé exemplaire.


Le mécénat universitaire français illustre la capacité d’adaptation et d’innovation de notre enseignement supérieur. En réussissant à concilier excellence académique, ouverture sur le monde économique et respect des valeurs républicaines, il trace la voie d’un modèle original et performant au service de l’intérêt général.

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Culture

Céline Dion, atteinte d’une maladie neurologique rare, reporte sa tournée européenne

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La maladie de Céline Dion

Céline Dion, la célèbre chanteuse canadienne, a annoncé le 8 décembre 2022 qu’elle souffrait d’une maladie neurologique rare appelée syndrome de l’homme raide. Cette maladie entraîne une raideur musculaire et des spasmes progressifs qui affectent la mobilité et la qualité de vie. Céline Dion a expliqué dans une vidéo publiée sur Instagram qu’elle devait reporter sa tournée européenne prévue pour 2023 afin de se concentrer sur sa santé et son traitement.

Qu’est-ce que le syndrome de l’homme raide ?

Le syndrome de l’homme raide est un trouble du système nerveux central qui se caractérise par une rigidité musculaire et des spasmes involontaires. Il s’agit d’une maladie auto-immune rare qui touche environ une personne sur un million. Les causes exactes du syndrome de l’homme raide sont encore mal connues, mais il semblerait qu’il soit lié à la production d’anticorps anormaux qui attaquent les cellules nerveuses. Le syndrome de l’homme raide peut affecter n’importe quel groupe musculaire, mais il touche principalement les muscles du tronc et des membres.

Voici une vidéo relatant ces faits :

Les symptômes peuvent varier en intensité et en fréquence, mais ils sont généralement déclenchés par le stress, le bruit, le toucher ou les mouvements. Le syndrome de l’homme raide peut entraîner des douleurs, des difficultés à marcher, à se pencher ou à se lever, ainsi qu’un risque accru de chutes et de fractures. Il n’existe pas de traitement curatif pour le syndrome de l’homme raide, mais il existe des médicaments qui peuvent soulager les symptômes et améliorer la fonction musculaire.

Comment Céline Dion vit-elle avec sa maladie ?

Céline Dion a révélé qu’elle avait été diagnostiquée avec le syndrome de l’homme raide en 2019, après avoir ressenti des douleurs et des spasmes dans son dos et ses jambes. Elle a confié qu’elle avait dû adapter son mode de vie et sa routine quotidienne pour faire face à sa maladie. Elle a notamment réduit ses activités physiques, modifié son alimentation et suivi une thérapie physique régulière.

Elle a également bénéficié du soutien de sa famille, de ses amis et de ses fans, qu’elle a remerciés pour leur amour et leur compréhension. Céline Dion a affirmé qu’elle restait positive et optimiste malgré les difficultés. Elle a déclaré qu’elle espérait pouvoir reprendre sa tournée européenne dès que possible et qu’elle avait hâte de retrouver son public.

Source : Unsplash

Quelles sont les réactions du monde artistique ?

L’annonce de Céline Dion a suscité une vague d’émotion et de solidarité dans le monde artistique. De nombreux artistes ont exprimé leur soutien et leur admiration pour la chanteuse sur les réseaux sociaux. Parmi eux, on peut citer Lara Fabian, Garou, Patrick Bruel, Jean-Jacques Goldman ou encore Adele.

Ces derniers ont salué le courage, la force et le talent de Céline Dion, qui a su traverser plusieurs épreuves dans sa vie, comme la mort de son mari René Angélil en 2016 ou le cancer de son frère Daniel la même année. Ils ont également souhaité à Céline Dion un prompt rétablissement et ont espéré la revoir bientôt sur scène.

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Actualité

Jenifer Fieschi : pourquoi la chanteuse a changé son nom ?

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Jenifer change de nom

Jenifer est l’une des chanteuses françaises les plus populaires depuis sa victoire à la Star Academy en 2002. Mais saviez-vous qu’elle ne s’appelle plus Jenifer Bartoli ? La star a en effet changé de nom et adopté celui de son mari, Ambroise Fieschi. Voici tout ce qu’il faut savoir sur ce changement d’identité.

Un mariage discret en Corse

Jenifer et Ambroise Fieschi se sont mariés le 21 août 2019 à Serra-di-Ferro, un petit village corse dont est originaire le père de la chanteuse. La cérémonie s’est déroulée dans la plus grande discrétion, loin des paparazzis et des médias. Seuls les proches du couple étaient présents pour célébrer leur union.

Voici une vidéo relatant ces faits :

Ambroise Fieschi est un restaurateur corse qui possède plusieurs établissements sur l’île de beauté. Il a rencontré Jenifer en 2018, lors d’un concert qu’elle donnait à Ajaccio. Depuis, ils ne se sont plus quittés et ont même eu un enfant ensemble, un petit garçon prénommé Aaron, né en mars 2020.

Un nouveau nom pour une nouvelle vie

En changeant de nom, Jenifer a voulu marquer son attachement à son mari et à sa famille. Elle a ainsi pris le nom de Fieschi, qui est aussi celui de son fils cadet. Sur ses papiers d’identité, elle s’appelle désormais Jenifer Fieschi.

Mais ce changement de nom n’affecte pas sa carrière artistique. La chanteuse continue à se produire sous le nom de Jenifer, qui est son nom de scène depuis ses débuts. Elle a d’ailleurs sorti un nouvel album en octobre 2020, intitulé « Nouvelle page », qui a rencontré un beau succès.

Source : Faispasgenre

Une femme épanouie et heureuse

Jenifer semble avoir trouvé l’équilibre entre sa vie privée et sa vie professionnelle. Elle partage son temps entre la Corse, où elle vit avec son mari et ses enfants, et Paris, où elle travaille sur ses projets musicaux. Elle est également coach dans l’émission « The Voice Kids » sur TF1, où elle transmet sa passion aux jeunes talents.

Jenifer est une femme épanouie et heureuse, qui assume pleinement son nouveau nom et son nouveau statut. Elle a confié au magazine Gala : « Je suis très fière de porter le nom de mon mari. C’est une façon de lui dire que je l’aime et que je suis engagée à ses côtés pour la vie. »

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